mardi 28 fevrier 2012 par Nord-Sud

Un groupe de bandits a failli ôter la vie à un responsable des Nations Unies en Côte d'Ivoire.

Portes défoncées, traces de sang dans la chambre principale et dans les allées de la maison. Marques de sang également sur le lit et les draps L'intérieur de la résidence de M. Guigré, responsable logistic au bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets (Unops), est méconnaissable. Elle s'apparente à une charcuterie. Le responsable de l'Unops a lui-même échappé à un assassinat. Fort heureusement, grâce à sa détermination, il s'est sorti de cette situation délicate avec des blessures. Idem pour sa génitrice. Tout commence dans la nuit de mercredi vers deux heures, la résidence du fonctionnaire de l'Onuci sis à Yaou-village est visitée par des malfrats. Munis d'armes blanches, les quidams choisissent d'opérer à cette heure de la nuit, au moment où la maisonnée est endormie. Les malfrats escaladent la clôture au moyen d'une niche addossée au mur. Une fois dans la cour, ils butent sur l'important dispositif de sécurité qui est dressé. Les malfrats parviennent néanmoins à se faire une ouverture. A l'aide de pavés, il fracture la porte arrière. Et accède au salon. Puis, ils se ruent dans la chambre principale. Là-bas, ils reprennent le même scénario. Entre-temps, les bruits de portes défoncées çà et là attirent le voisinage qui parvient à dissuader les gangsters. L'un des voisins à l'aide de son arme tire plusieurs coups en l'air. Créant la débandade totale du côté du gang qui disparaît sur la pointe des pieds. Les éléments du commissaire Segla en patrouille dans la périphérique, informés se déportent sur les lieux avec des moyens de bords. Yapi Beckéné Anderson âgé de 18 ans, l'un des bandits, le dernier a quitté les lieux, se retrouve nez à nez avec le maître des lieux, il le frappe à coups de machette. M. Guigré est blessé au front et à l'avant-bras. Sa génitrice s'en sort avec une blessure également à l'avant-bras. Puis s'en suit une lutte acharnée entre les deux hommes. L'agressé réussit à arracher la machette et le couteau des mains du bandit.

Et porte la réplique. Il s'en sert pour le taillader à fond. Le voyou déséquilibré réussit tout de même à se tirer, mais il n'ira pas loin avec ses blessures profondes. Il est appréhendé par la police qui a suivi les traces de sang sur une distance de 800m. Mal en point, le malfrat est conduit à l'hôpital général de Bonoua où il reçoit les premiers soins avant d'être évacué à Abidjan. C'est le lieu d'interpeller les autorités afin qu'elles dotent la police de Bonoua de moyens conséquents pour qu'elle puisse mener des actions vigoureuses en vue de réduire le taux de criminalité qui a pris l'ascenseur dans cette ville.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam

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