Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire (Reprelci) a lancé ses activités 2012, hier, dans un grand hôtel de la capitale économique, Abidjan.
L'année 2012 sera très chargée pour le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire (Repprelci). Hier, au cours d'une cérémonie officielle de lancement de ses activités, son président, Barthélémy Kouamé, a déroulé un long programme qui va se tenir tout le long de l'année. 2012 est une année électorale. Je ne serai pas candidat à ma propre succession car j'ai épuisé mes deux mandats , a indiqué M. Kouamé. Outre le choix d'un nouveau chef, le Repprelci réitérera son exploit de 2007, à savoir envoyer des journalistes de toutes les sensibilités de la presse locale pour couvrir l'élection présidentielle française du 19 avril au 10 mai prochain. 7 journalistes dont Issouf Bakayoko de Nord-Sud Quotidien figurent sur la liste. La 2e édition du prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste pour la promotion de la paix dans l'espace Cedeao et la confection de l'annuaire des sites internet de Côte d'Ivoire constitueront des instants importants. Il sera tenu, a-t-il annoncé, le réveillon de la presse en ligne qui est à sa 4e édition en fin d'année. Me René Bourgoin, au nom des organisations de régulation de la presse (Haca et Cnp), a soulevé la problématique de la normalisation de la presse en ligne. Un défi auquel devra faire face le Repprelci. Ce qui choque, ce sont les contributions délirantes qu'une certaine presse se fait le relais. Le rôle du Repprelci est immense. Il doit veiller à accroître le professionnalisme des journalistes qui opèrent dans le secteur , a-t-il conseillé. Pour lui, il faut procéder à la labellisation des sites internet comme l'a indiqué le président de la Haca, Ibrahim Sy Savané. Et d'avertir contre les problèmes que peut créer ce moyen d'information : prenons garde.
Réfléchissons pendant qu'il est encore temps . La cérémonie était parrainée par le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, qui s'est fait représenter par son conseiller en communication, Bazoumana Coulibaly.
Sanou A