jeudi 31 mai 2012 par Soir Info

Ils ne veulent plus de l'actuel acquéreur de leur usine. C'est ce qui ressort du point de presse animé le mercredi 23 mai 2012 par les employés de l'ex-usine Trituraf rebaptisée Olhéol. Le porte-parole Alani Modeste, la voix nouée par la douleur- à peine a-t-il commencé, que la mort de l'un de leurs camarades lui a été signalée- a déclaré : Olhéol est incapable de faire redémarrer l'usine depuis 3 ans. A ce jour, ils nous doivent trois mois d'arriérés de salaire et nous sommes en congé technique. Ils ont de nombreuses difficultés. Même les institutions financières françaises leur tournent le dos et pourtant on nous avait dit qu'ils avaient la confiance de toutes ces institutions. Nous ne voulons plus d'eux . Selon Alani Modeste, la vente du matériel de production de l'ex-Trituraf à Olhéol n'aurait respecté aucune des règles établies par l'Etat. Dame Solange Koan a cité un de leurs camarades syndicalistes, Anderson Konan, comme soutenant le nouvel acquéreur. Il aurait usé de subterfuges, trouve-t-elle, pour arriver à imposer le franco-ivoirien. Enfonçant le clou, Beda Hyacinthe a mis au défi le nouvel acquéreur de produire la moindre preuve qui fait de lui le nouveau propriétaire du matériel et du terrain sur lequel est implantée l'usine. En tout état de cause, les travailleurs souhaitent l'aide de l'Etat pour trouver une solution idoine à leurs problèmes qui se résument en trois points : le paiement de leurs arriérés de salaire, la reprise de leurs activités, enfin, ils se portent eux-mêmes candidats pour l'acquisition de l'usine.
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)

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