La réforme du secteur de la sécurité est en cours. Hier, au ministère de la Défense, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense et président du comité de pilotage de la réforme du secteur a réuni tous les acteurs. Question pour lui de faire le bilan de l'avancée des travaux. La séance de travail a été marquée par le point fait à l'assistance par Alain Donwahi, président du comité scientifique. Il ressort de cet exposé, selon Paul Koffi Koffi, que les choses avancent bien. Nous avons fait une réunion à mi parcours des travaux sur la réforme du secteur de la sécurité. Vous savez que depuis le 6 avril, le chef de l'Etat a mis en place un groupe de travail. Il était important que nous en fassions le point, s'est-il expliqué. La réunion, selon lui, a tourné autour de deux aspects des réflexions menées au sein du comité scientifique. Nous constatons que les travaux avancent très bien et que nous sommes globalement à 60% de l'état d'avancement de ces travaux. C'est un élément positif, significatif, s'est-il réjoui. Il a ensuite été question, toujours selon le ministre, de voir comment intégrer dans les travaux, les éléments liés à la politique de défense, à la loi de programmation militaire, mais aussi les éléments liés à la sécurité publique, notamment, le ministère de l'Intérieur qui a engagé des réflexions dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité sur la politique sécuritaire du pays. Ces piliers importants doivent être intégrés dans l'ensemble de ce qui se fait. Je pense que d'ici le 15 juin, il y aura une approbation des travaux relatifs à la sécurité nationale qui pourrait être intégrée dans la marche générale de la réforme du secteur de sécurité, a-t-il indiqué. Concernant le volet démobilisation, réinsertion des ex-combattants, le ministre auprès du président de la République en charge de la Défense, a annoncé un recensement des jeunes à partir du 15 juin, en vue d'avoir une base actualisée de la situation, afin de proposer des programmes concrets qui s'adaptent à chaque statut.
Thiery Latt