Politiqui Magni . Entendez, la politique n'est pas bonne. Elle est même cruelle. La belle expression est de l'artiste émérite, Alpha Blondy. Son discours a traversé le temps, avec une forte dose d'actualité. On ne finira jamais de connaitre le visage hideux de la politique. Bien souvent, derrière les sourires angéliques et les regards innocents, se cachent des intentions pas du tout nobles. La politique reste véritablement un Didiga, cet art de l'impensable mais pas de l'impensé. Entre l'allié et l'adversaire, on ne sait pas qui donnera l'estocade finale et fatale. Bien souvent, celui qui porte le coup de dague n'est pas très loin. L'actualité présente nous donne des signes et des signaux. Celui qui a le plus bénéficié des bienfaits de l'avènement au pouvoir crie curieusement au loup, alors qu'il n'a pas la posture de l'agneau. En plus du beurre, il veut l'argent du beurre. Pour faire plus actuel, il veut s'asseoir dans un fauteuil déjà occupé. Etre khalife à la place du Khalife ! Le temps s'écoule mais les vieilles pratiques continuent de se la couler douce. Il faut assurément sonner la fin de la récréation. Il faut mettre un bémol à ces agissements qu'on nous sert piteusement et sans vergogne. A moins de vouloir pousser l'autre à crier haro sur le baudet. Il n'y a pas de gâteau à partager mais un pays à construire et à conduire à la paix, au développement et à la réconciliation. Telles sont les attentes du peuple qui a vu le dragon de la guerre et de la crise postélectorale. Il ne faut pas rajouter à ses malheurs avec un combat contre des moulins à vent. Don quichotte a déjà fait cet exercice. Comment ternir l'image d'un pouvoir dont on se réclame ? Comment cracher dans la soupe et continuer de la boire ? La posture de l'animal qui ravale ses propres vomissures n'est pas enviable. L'alliance n'a jamais été synonyme d'allégeance. Envisage t-on de mettre des bâtons du président élu qu'on ne s'activerait pas autrement. En définitive, en toute chose, il faut savoir raison garder. On n'est jamais constructif uniquement dans le blâme et l'anathème outranciers