Après leur guérison, les malades mentaux font l'objet d'exclusion sociale. Pour remédier à cette situation d'injustice, l'association Saint Camille en charge déjà de leurs soins et l'ONG Suisse ACTA, ont pensé à leur réinsertion dans le tissu économique. C'est dans ce sens qu'a été bâti le centre féminin de réinsertion des malades mentales stabilisées du quartier Belleville de Bouaké, qui a été inauguré par Madame Dominique Ouattara hier mardi 05 juin. Pour l'occasion, danses et chants ont rivalisé d'ardeur pour réserver un accueil chaleureux à l'épouse du président de la République. En présence des autorités coutumières et administratives de la capitale du centre, la Première dame a fortement remercié tous ceux qui ont ?uvré pour la réalisation de ce centre féminin. Mieux, elle a traduit tout le sentiment de joie qui l'anime devant cette initiative louable. Ce centre est pour moi un symbole. Il incarne la volonté des femmes de vaincre les difficultés de la vie et de réussir coûte que coûte. Par ma présence ici aujourd'hui, je veux marquer ma solidarité à l'égard de toutes les femmes qui se battent contre la maladie, contre la pauvreté et contre toutes formes de discriminations , a indiqué Mme Dominique Ouattara. A l'égard des bénéficiaires de cette marque d'assistance, la Première dame de Côte d'ivoire a eu des mots d'encouragement et d'appel au dévouement. Je suis très heureuse, pour vous. En effet, avec courage et détermination, vous avez vaincu la maladie et aujourd'hui, en ouvrant les portes de ce centre, ce sont les portes d'une réinsertion sociale certaine qui s'ouvrent à vous. Les métiers que vous apprendrez dans ce centre, seront votre laissez-passer pour la vie active , a-t-elle encore martelé. Mme Ouattara n'a pas fait que saluer et remercier les principaux acteurs dont Mgr Paul Siméon Ahouana ; elle a également fait un don. En matériel d'une valeur totale de 30 millions de FCFA comprenant entre autres des machines à coudre, des congélateurs, des télévisions et des vivres. Face â ce soutien de taille, le fondateur de cette institution, M. Grégoire Ahongonon a traduit toute sa satisfaction. Faut-il le souligner, ce centre va former ces femmes dans les métiers de la couture, de la coiffure, de la cuisine sans oublier l'alphabétisation.