mardi 12 juin 2012 par Le Nouveau Réveil

Aujourd'hui, l'axe routier Anyama-Abobo est un véritable calvaire pour les usagers. Pour une distance de moins de 10 km, les chauffeurs de gbaka et autres véhicules sont obligés de mettre une demi-heure non sans conséquences. Le seul problème majeur d'Anyama, c'est la route. Le mauvais état de cette route réduit considérablement nos activités commerciales fait remarquer Traoré Issa, ce commerçant grossiste de cola. Le manque à gagner est considérable pour les transporteurs eux-mêmes, comme l'atteste Savané Moustapha, le président du Syndicat des transporteurs terrestres d'Anyama. Sans la route, il n'y a pas de recette. C'est par pitié pour la population qu'on est obligé de prendre cette voie. On ne peut pas faire deux jours sans changer le ressort des véhicules Au dire du patron de ce syndicat, le nombre de véhicules faisant la ligne a considérablement baissé. Pis, les chauffeurs sont contraints à 2 ou3 voyages par jour contre 6 à 7 par le passé.
Ce ne sont pas uniquement les transporteurs et autres usagers qui paient les frais du très mauvais état de la route. Les commerçants eux aussi ne sont pas épargnés. Eux qui sont contraints par moments de payer le double du tarif normal pour évacuer leur produit. Les chauffeurs nous prennent cher lorsque nous revenons avec des marchandises d'Abidjan. Ils utilisent le prétexte de la mauvaise santé de la route nous fait savoir Coulibaly Djenebou, propriétaire d'un magasin de vêtements. A l'hôpital général d'Anyama, le mauvais état des routes est une préoccupation. Quand nous avons des urgences à évacuer, nos ambulances sont obligées de passer par la grande voie d'Abidjan-Adzopé. Ce qui rend le trajet assez long et pénible. Nous confie le médecin chef,

Dr Konan Kanga.

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