l Le chef de l'Etat est accompagné dans sa visite par deux ministres: Daniel Kablan Duncan (Affaires étrangères) et Adama Toungara (Mines, pétrole et énergie). Des hommes d'affaires du privé et des dirigeants de structures publiques ont été conviés. Il y a Jean-Louis Billon, (CCI), Diarassouba Souleymane (APBEF-CI), Diagou Jean Kacou (Patronat), Emmanuel Esmel Essis (CEPICI). Alain Donwahi (Comité scientifique du groupe de travail sur la Réforme du Secteur de la Sécurité) est aussi présent.
l L'Ambassadeur Gomis effectue son baptême du feu. A peine nommé Ambassadeur auprès de l'Etat d'Israël, Jean Baptiste Gomis, ex-vice président de la CEI, est en train de prendre ses marques. Mais, il est tout de même présent auprès du chef de l'Etat.
l Trois organes de la presse (Le Patriote, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil), deux reporters des médias publics (RTI1 et Radio CI) sont présents en Israël pour la couverture médiatique de l'événement. Les journalistes et l'équipe de communication de le Présidence de la République ont connu une mésaventure. De leur arrivée à Tel-Aviv, dans la nuit vendredi, par la compagnie Ethiopian Airlines, via Ouaga et Addis-Abeba, jusqu'à hier, 18 h locales, tous leurs bagages étaient introuvables. La compagnie ayant oublié de les embarquer lors du transit. En fin de compte, plus de peur que de mal. Deux jours après, les bagages sont arrivés.
l En Israël, le respect du Code de la route est un sacerdoce. Le cortège présidentiel est tenu de marquer les arrêts aux feux tricolores. La police de la ville est souvent obligée de jouer des coudes pour empêcher le cortège de se désintégrer.
l Simon Peres parle français. Le président israélien, se débrouille assez bien dans la langue de Molière. Saluant les membres du cabinet du chef de l'Etat, il leur a parlé en français. Alassane Ouattara, avec son habituel humour, a eu un mot pour chacun d'eux.
l Une sécurité discrète mais efficace. Israël est un Etat policé et policier. Cela est su. Mais, pour voir des policiers, il faut prendre une torche. Comment cela est-il possible? On est plus efficaces quand on est discret. Le boulot se fait en amont, pas en aval, nous a confié un flic en civil.
l Stanley Fischer est actuellement le gouverneur de la Banque d'Israël. C'est un grand ami du chef de l'Etat. En juin 2011, Stanley Fischer s'est porté candidat à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), mais sa candidature fut cependant écartée en raison de son âge avancé. Cet économiste américano-israélien, ancien de MIT, parmi les plus brillants au monde, prend une part active dans la visite présidentielle.
l La communauté ivoirienne en Israël est effilement composée d'une vingtaine de personnes. Ce sont celles qui sont effectivement répertoriées au consulat. Mais, officieusement, les Ivoiriens en Israël sont près de huit cents. Pour des problèmes de papiers, tous se cachent. Pourtant, l'Etat hébreu a entamé des procédures d'expulsion de ressortissants africains, notamment des Erythréens et de Soudanais. Des Ivoiriens sont aussi fichés. Les chiffres parlent de 50000 clandestins.
l Le 9 juillet prochain, des chefs d'entreprises et hommes d'affaires israéliens sont annoncés à Abidjan. L'information a été donnée par Alassane Ouattara. C'est le début prometteur des contacts diplomatiques noués par les autorités ivoiriennes pour inciter les hébreux à s'intéresser à nouveau à la Côte d'Ivoire.
l La première Dame, Dominique Ouattara ne chôme pas à Jérusalem. Aux côtés de son époux, la Présidente de la Fondation Children of Africa participe aux différentes visites. Demain, elle ira visiter un centre médical pour enfants à Petah Tikva, ville au Nord-Est de Tel-Aviv. Plus tard, elle ira se recueillir sur les lieux saints de la ville.