jeudi 21 juin 2012 par Boigny Express

Une fois encore, la situation de la zone euro a été au centre des préoccupations du G20 qui vient de se terminer à Los Cabos, au Mexique. Les Européens se sont retrouvés en position d`accusés, incapables de s`accorder sur les mesures à prendre pour endiguer durablement la crise. Le sommet européen, à la fin du mois, fera valeur de test aux yeux des grandes puissances non-européennes.
Que ce soit à Washington, à Moscou, ou à Pékin, de toutes parts on presse les Européens de prendre les mesures qui s`imposent pour mettre un terme au marasme économique qui touche le monde entier.
Le président Barack Obama a ainsi tenu à rencontrer les dirigeants européens, pour en conclure qu`ils ont un sens élevé de l`urgence . Vladimir Poutine se dit encouragé par la façon dont la zone euro veut résoudre la crise. Moins diplomates, les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont tancé les Européens en regrettant l`absence de mesures concrètes à même de calmer la crise.
Finalement, ces mesures seront indiquées noir sur blanc dans le communiqué final, comme pour montrer la bonne direction aux Européens. Une plus grande intégration économique et budgétaire, une architecture financière comprenant une supervision bancaire, une recapitalisation, un mécanisme de résolution des faillites et une garantie des dépôts.
Message bien reçu. Même si Français et Allemands n`ont pas encore accordé leurs violons, ils n`ont pas affiché leurs désaccords publiquement à Los Cabos. Ils doivent se voir vendredi 22 juin prochain, à Rome, avec les Italiens et les Espagnols, pour rapprocher leurs points de vue avant le sommet européen de la fin du mois. Un sommet dont les résultats seront observés à la loupe par les pays du G20.

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