mercredi 5 septembre 2012 par Le Nouveau Réveil

Tirant les leçons, hier, sur les états généraux de la presse sur Onuci-Fm, le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci), Amédée Assi, a indiqué qu'il est resté sur sa faim concernant les décisions qui en ont découlé. Il a également précisé que la Convention collective ne sera appliquée pleinement que si des conditions minimales sont remplies.
Yamoussoukro aurait pu constituer un nouveau départ pour les entreprises de presse pour garantir leur santé économique. Tout ce qu'on aura décidé ne peut exister que si l'entreprise de presse existe. D'abord, on aurait voulu certaines décisions très fortes pour contraindre les annonceurs indélicats à nous payer ce qu'ils nous doivent. Ensuite, on aurait voulu un engagement fort de la part de l'Etat pour soutenir financièrement les journaux.

Est-ce que cela va avoir des répercussions sur l'application de la Convention collective pour laquelle vous avez été interpellés ?
La Convention a été signée et les 2 parties avaient convenu qu'il était impossible de l'appliquer entièrement. Donc la Convention a été appliquée partiellement. Notre souhait aujourd'hui, c'est qu'on puisse aller à un palier supérieur d'ici 2 à 3 mois. Nous sommes disposés à appliquer pleinement la Convention à condition que les conditions minimales soient remplies. Sur ce point, l'Etat a sa part à jouer. Si cela est fait, nous voyons un délai maximum de 3 ans, mais on peut le régler d'ici un an ; pourquoi pas.
Propos recueillis par F.B.

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