mercredi 5 septembre 2012 par L'intelligent d'Abidjan

Après les républicains, Miaka Ourétto, président par intérim du Front populaire ivoirien et sa délégation se sont entretenus avec Charles Konan Banny. Le Fpi a réitéré sa ferme volonté d'aller à la paix et à la réconciliation. C'est depuis le mois d'avril 2011 que le président Gbagbo a été arrêté et il a prononcé la phrase suivante : ?'la partie militaire est terminée, passons à la phase civile pour conclure, a dit le ministre Danon Djédjé, porte-parole de la délégation. Poursuivant, Danon Djédjé a relevé le fait que le président Ouattara s'est aussi prononcé favorablement en faveur de la paix. Pour lui, ces deux phrases mises ensemble, vont dans le sens de l'avenir de la Côte d'Ivoire. Il a rappelé les efforts entrepris par le Fpi en vue de renouer avec le dialogue, ce qui a donné lieu à une rencontre avec le président Ouattara, le 29 septembre 2011. A l'issue donc de cette rencontre, un mémorandum a été remis par le Fpi pour le chef de l'Etat et des structures spécialisées. Puis, Danon Djédjé de préciser que c'est dans cette atmosphère que la situation s'est dégradée avec le regain de violences. Lesquelles violences, avoue-t-il, ont été attribuées à son parti avec des arrestations. La guerre, nous ne la voulons pas nous, au Fpi. Nous sommes un parti de dialogue, un parti qui s'est fixé comme objectif, la transition pacifique. C'est-à-dire que nous ne voulons pas arriver au pouvoir par les armes, a-t-il clarifié. Rappelant même un slogan cher au président Gbagbo, asseyons-nous et discutons. Si le Fpi n'a pas fait de propositions, Danon Djédjé a tenu à rappeler que toutes les préoccupations du parti à la rose se trouveraient dans leur mémorandum. Puis, il a salué l'initiative prise par la Cdvr.

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