mercredi 19 septembre 2012 par L'Inter

Le professeur Vacaba Touré s`exaspère des petits pas de Sidi Diallo, le président de la FIF, face à la candidature de Jacques Anouma, son prédécesseur. L`ex-directeur général de l`Ecole nationale supérieure (ENS) ne comprend pas l`opaque silence dans lequel s`enferme la maison de verre de Treichville au moment où des voix s`élèvent contre les modifications intervenues dans les conditions d`éligibilité à la CAF.

Ils auraient dû prendre la tête d`un front de refus des magouilles de la direction de la CAF au lieu de s`illustrer par un navrant et incompréhensible calme plat . Dans une tribune, la deuxième du genre qu`il a signée dans le quotidien `Le Nouveau Réveil` (cf n° 3192 du mardi 18 septembre 2012), professeur Vacaba Touré regrette le rendez-vous manqué de Sidi Diallo et ses collaborateurs face à l`imposture Hayatou. Alors que des présidents de fédération se sont levés contre l`amendement qui stipule que tout candidat aux élections de la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité Exécutif de la CAF , la FIF et sont présidents sont restés de marbre. Face à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo

Professeur Vacaba Touré n`a pas chaussé de gant pour mettre en cause l`intention qui se cache derrière l`amendement sur les conditions d`éligibilité tel que voté lors de la dernière Assemblée Générale de la CAF qui s`est tenue le 3 septembre dernier aux Seychelles et qui stipule que : Pour l`ex-directeur de l`ENS, cette disposition qui manque d`ouverture reste un véritable cul-de sac dans lequel le président de la CAF veut s`enfermer pour régner à la tête de l`institution. L`introduction de l`amendement, surtout à 6 mois de l`élection du président de la CAF, les conditions restrictives qui ramènent le nombre de candidats possibles à un chiffre dérisoire, confortent l`idée d`une volonté d`hégémonie, l`obsession de créer coûte que coûte les conditions d`une candidature unique , écrit-il. Dénonçant comme bon nombre d`analystes, un recul démocratique avec ces nouveaux textes, Vacaba Touré s`insurge contre les idées passéistes de l`actuel président de la CAF. Tout dans les nouveaux textes, met au grand jour, le caractère passéiste des idées de l`homme qui dirige aujourd`hui l`institution africaine , estime-t-il. En manque d`imagination, il a recours à des mesures dilatoires pour se maintenir , ajoute-t-il. Mais pour lui, le fait que l`amendement ait pu passer au vote à main levée relève d`un véritable passage en force qui enlève tout crédit à la majorité dont le président de la CAF pourrait se targuer d`avoir. Si Hayatou avait réellement une majorité au sein de l`assemblée, soutient le professeur Touré, il n`aurait pas imposé le vote à main levée. Vacaba Touré s`offusque surtout que Sidi Diallo reste silencieux face à un tel recul démocratique alors qu`il est combattu par ses pairs sur le continent. Face à à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo , souligne-t-il.

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