jeudi 20 septembre 2012 par LG Infos

La jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) a animé une conférence de presse, hier mercredi 19 septembre 2012, au Qg de campagne de Laurent Gbagbo, sis à la Riviera-Attoban, à Cocody, servant de siège provisoire au Fpi. Douhouré Dahi Nestor, secrétaire national à l'organisation de la Jfpi, a été sans équivoque : le 4 octobre 2012, la Jfpi organisera un sit-in devant la cathédrale Saint Paul au Plateau. C'est la décision majeure qu'a prise l'Assemblée que nous avons eue récemment. Ce jour-là, les démocrates ivoiriens vont prendre rendez-vous avec l'histoire en montrant au monde entier que Ouattara n'est pas un démocrate, mais plutôt est dictateur sous lequel la majorité des Ivoiriens n'ont plus droit à la vie, depuis le 11 avril 2011.

Pour réussir ce rassemblement, un comité d'organisation (Pco) présidé par le conférencier lui-même, est à pied d'?uvre, a noté Douhouré Dahi Nestor. Qui a précisé que les autorités ivoiriennes à charge des questions sécuritaires, notamment le Premier ministre, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Défense, le Commandement supérieur de la gendarmerie, le président de l'Assemblée nationale, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations de l'Organisation des nation unies (Onu), les représentations diplomatiques, les sécurocrates de l'Onuci d'une part, et les autorités religieuses ont été saisies pour certains et vont l'être pour d'autres en vue de garantir le bon déroulement de ce sit-in. A en croire le président du comité d'organisation du sit-in du 4 octobre prochain, les audiences avec ces différentes personnalités seront l'occasion de leur exposer, de visu, la position de la Jfpi sur les questions brûlantes de la vie politique nationale.

Nous demandons à tous les démocrates ivoiriens de se mobiliser ce jour-là à la cathédrale Saint Paul pour dire NON au régime dictatorial de Ouattara et OUI à la vie. Allons montrer à ceux qui nous traquent en nous qualifiant de miliciens et de comploteurs que la Jfpi n'est pas une milice, mais une jeunesse responsable, formée à l'école de celui qui a toujours dit asseyons-nous et discutons. La Jfpi compte produire une liste exhaustive de tous ses responsables et militants tués, détenus dans des camps de torture, ou portés disparus du fait de la politique de répression sauvage du régime Ouattara. Aux esprits chagrins qui voudraient ruser avec les libertés, le conférencier a été clair : nous avons informé l'autorité. Mais cela ne veut pas dire que nous attendons son autorisation. La Constitution de notre pays nous demande d'informer. C'est à cela que nous nous tenons .

Barthélemy Téhin.

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