Dans la recherche de la paix et la réconciliation pour la Côte d'Ivoire, le terrain de football du village d'Anonkoi-Kouté dans la commune d'Abobo a abrité le jeudi 27 septembre 2012, une grande prière pour tous les peuples Atchan et Akyé.
?'Mea-culpa, pardon, demande de paix et réconciliation au Seigneur''. Tel est le triptyque qui a guidé les peuples Atchan et Akyé, sous la houlette du gouverneur du District autonome d'Abidjan, Beugré Mambé, à organiser une cérémonie ?cuménique dans le village d'Anonkoi-Kouté dans la commune d'Abobo. Dans son allocution, le Gouverneur a demandé que chacun en Côte d'Ivoire, accepte de s'humilier devant Dieu pour qu'il nous redonne la paix d'antan. Le Gouverneur Mambé s'est appuyé sur l'Evangile selon Jean, chapitre 1 verset 8 à 12 pour dire qu'il faut que toutes les populations, les hommes quel que soit leur rang social doivent s'humilier devant Dieu pour que celui-ci nous pardonne tous et accepte de nous redonner la paix tant recherchée.
C'est pourquoi, il a demandé que toutes les autres régions de Côte d'Ivoire leur emboîtent le pas dans la recherche effrénée de la paix. Quant aux religieux dans leur diversité liturgique et doctrinale (méthodiste, harris et catholique) ont tenu les mêmes propos de paix et réconciliation. Ils se sont appesantis sur les lectures bibliques ?'2 Chroniques 7 : 12-15'' ; ?'1 Jean 1 : 8-15'' ; ?'Luc 15 : 11-32'' pour donner des enseignements portant sur la paix telle que recommandée par le Seigneur. Selon les hommes de Dieu, la Côte d'Ivoire revient de loin et pendant dix ans, les peuples Atchan et Akyé ont souffert parce qu'ayant perdu beaucoup de leurs filles et fils. Fort heureusement, il y'a l'Evangile pour les consoler. Nous sommes sûrs que la paix reviendra quand bien même quelques fois nous sommes en proie au doute , ont-ils prophétisé. Des cantiques méthodistes, harristes et catholiques ont été chantés à la gloire du Seigneur. Le président de la République était représenté par Cissé Moussa et celui du Conseil économique et social par Maurice Kakou Guikahué.
M.Ouattara