lundi 15 octobre 2012 par Slate Afrique

Avec le ballon rond, on ne sait jamais ce qu'il va arriver. En Afrique, plus qu'ailleurs, le football marche sur la tête.

A ce niveau de la compétition, il n'y a plus de petite équipe.

Cet adage, souvent utilisé par les footballeurs pour répondre aux questions des journalistes au moment d'affronter des équipes prétendument moins huppées, est avéré en Afrique.

Un coup d'oeil aux résultats des éliminatoires de la CAN 2013 suffit à le confirmer.

Le Burkina Faso, battu par la République centrafricaine (1-0), le Cameroun, vaincu par le Cap-Vert (2-1), le Maroc surpris par le Mozambique (2-0), ou le Zimbawe, accroché par le l'Angola (2-0), ne diraient pas autre chose.

Et les premiers devinrent les derniers...

Comment expliquer de telles déconvenues pour les ténors du continent?

Pour Pape Diouf, la réponse est évidente:

Cela montre que le foot africain, et c'est ce que je redoute, connaît non pas un nivellement vers le haut, mais vers le milieu. Certains disent qu'il n'y a plus de petite équipe. Je dirais plutôt qu'il n'y a plus de grande équipe. Il y a un nivellement des valeurs qui profite à certains petits pays, expliquait ainsi l'ancien président de l'OM, lorsqu'on lui demandait son sentiment sur les échecs des grosses sélections à la CAN 2012. ... suite de l'article sur Slate Afrique

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