mardi 16 octobre 2012 par Jeune Afrique

Plusieurs attaques se sont produites en Côte d'Ivoire dans la nuit de dimanche à lundi. La première sur la centrale thermique d'Azito, les deux autres à Bonoua et à Samo dans la région de Grand Bassam. Ces assauts font craindre un nouveau regain de tension mais aussi elles suscitent certaines interrogations.

La centrale d'Azito a reçu la visite d'au moins une trentaine d'assaillants, selon des sources au sein des forces républicaines de Côte d'Ivoire. Quelques intrus ont réussi à entrer dans le périmètre de la centrale. Ils ont maitrisé deux vigiles sans tirer un seul coup de feu. Ils ont eu le temps d'endommager des installations de la centrale thermique qui alimente une bonne partie de la ville d'Abidjan en électricité. Une partie du système de refroidissement a été arrête. La capacité de la centrale d'Azito a été réduite de moitié selon son directeur Marc Pisani.

Plusieurs arrestations

C'est probablement l'arrivée des renforts de la gendarmerie qui a provoqué la fuite des individus vêtus d'uniformes militaires. Selon les mêmes sources au sein des FRCI, l'unité de gendarmerie qui effectue la ronde chaque nuit pour vérifier la situation dans les endroits sensibles est tombée sur la trentaine d'assaillants. Surpris, ils se sont enfuis mais deux à dix d'entre eux auraient été arrêtés. Le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, parle de plusieurs arrestations . ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023