mardi 16 octobre 2012 par Jeune Afrique

Les autorités ghanéennes ont arrêté, lundi 15 octobre, 43 ex-combattants ivoiriens dans un camp de réfugiés situé aux environs de Tarkoradi, sur la côte, près de la frontière avec la Côte d'Ivoire. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à des opérations de déstabilisation du régime de Ouattara.

Le Ghana a décidé de faire un geste pour apaiser les tensions avec son voisin ivoirien. Lundi, les forces de l'ordre ghanéennes ont arrêté dans un camp de réfugiés de Tarkoradi, sur la côte, près de la frontière avec la Côte d'Ivoire, 43 ex-combattants ivoiriens soupçonnés d'être mêlés à des opérations de déstabilisation du régime de Alassane Ouattara.

Les forces de sécurité ont mené samedi une opération pour rétablir le caractère civil du camp. Plusieurs Ivoiriens ont été arrêtés (...) plusieurs ex-combattants ont infiltré le camp , a déclaré le président de l'organisme chargé des réfugiés, le Ghana Refugee Board, Ken Dzirisah. D'après un responsable des services de sécurité, 43 personnes ont été arrêtées lors de cette opération.

Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo se sont réfugiés au Ghana voisin durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a éclaté après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à son rival Alassane Ouattara. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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