Abidjan - Sept éléments des forces de l'ordre ivoiriennes soupçonnés de complicité dans les attaques perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi à Bonoua et à la centrale thermique d'Azito (Yopougon, Abidjan) ont été mis aux arrêts lundi, a annoncé le ministre délégué à la défense, Paul Koffi Koffi.
S'exprimant lundi soir sur le plateau du journal télévisé de RTI1, M. Koffi Koffi a précisé que parmi ces personnes arrêtées se trouvent deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils en tenue militaire.
Le chef d'escadron de gendarmerie de Yopougon a également été relevé de ses fonctions, a ajouté le ministre, qui a appelé les populations au calme.
Des inconnus armés ont perpétré des attaques dans la nuit du dimanche à lundi à Bonoua (sud-est, région du Sud-Comoé) contre les forces républicaines de Côte d'Ivoire, ainsi que la centrale thermique d'Azito à Yopougon (Abidjan). Ces assauts ont fait au moins deux morts (nouveau bilan), dans les rangs des assaillants, et quatre blessés chez les forces armées ivoiriennes.
(AIP)
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