lundi 26 novembre 2012 par Jeune Afrique

Quatre militaires français de l'ancien contingent "Licorne", basé en Côte d'Ivoire, sont accusés d'avoir tué l'Ivoirien Firmin Mahé, en 2005. Lors du procès qui s'ouvre mardi 27 novembre, le gratin de l'armée française va défiler à la barre.
Le procès devant la cour d'assises du tribunal de Paris de quatre militaires français de l'ex-contingent Licorne en Côte d'Ivoire accusés d'avoir tué par étouffement un présumé coupeur de routes, Firmin Mahé, au cours de son transfert à la prison de Man, le 13 mai 2005, s'ouvrira le 27 novembre et devrait s'achever le 7 décembre. Outre les quatre mis en examen (un colonel, un adjudant-chef et deux soldats), se succéderont à la barre huit généraux (dont Henri Poncet, à l'époque patron du détachement Licorne, et son supérieur, Bruno Cuche, ancien chef d'état-major de l'armée de terre), une demi-douzaine de colonels et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense de 2002 à 2007. Cette dernière fait par ailleurs l'objet d'une plainte déposée par les familles de militaires victimes du bombardement de Bouaké, en 2004.

Plusieurs témoins ivoiriens ont également été cités à comparaître, à commencer par Adèle Dito, l'ancienne maire adjointe de Bangolo, qui devrait déposer en faveur des accusés. Secrètement exfiltrée vers la France ? où elle vit désormais ? en novembre 2006, Dito a en effet toujours soutenu que Firmin Mahé, originaire de Bangolo, était un dangereux bandit. Une thèse totalement récusée par les proches de ce dernier, défendus par l'avocat d'origine camerounaise Fabien Ndoumou.


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