Abidjan - La passation de charges au ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant (MSFFE), s'est déroulée lundi entre la ministre sortante, Dr Raymonde Goudou Coffie et son successeur, Anne Désirée Oulotto.
Au cours de cette cérémonie, la ministre Goudou Coffie a rappelé les actions qu'elle a menées à la tête de ce département au profit des populations cibles, rapporte un communiqué du MSFFE transmis jeudi à l'AIP.
Après avoir loué les qualités de sa remplaçante, Dr Goudou Coffie lui a prodigué les conseils d'usage et remis les dossiers en souffrance. Il s'agit du Concept national "J'ai une famille", du Livre blanc pour l'émergence de la femme à l'horizon 2020, du Livre blanc sur la problématique des enfants handicapés et du Plan national de lutte contre la traite, le travail et l'exploitation des enfants.
Profitant de la cérémonie de passation de charges pour revenir sur la Loi concernant le mariage qui a valu la dissolution, le 14 novembre, du gouvernement, Raymonde Goudou Coffie a souligné que cette Loi ne vise pas à dresser les époux les uns contre les autres, mais au contraire, elle a pour but principal d'apporter un équilibre au niveau du foyer. Selon elle, il ne viendrait à l'idée d'aucune femme de revendiquer un quelconque statut de chef.
Tout émue, la désormais ex-première responsable du MSFFE qui prend dorénavant les rennes du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, s'est adressée à ses anciens collaborateurs, membres du ministère pour les féliciter et les remercier de l'excellent travail abattu au cours des 18 derniers mois.
A son tour, la nouvelle responsable du MSFFE, Anne Désirée Oulotto a remercié son prédécesseur, tout en la félicitant de l'excellence du travail abattu dans ce département. Pour elle, Mme Goudou Coffie fait partie des "femmes de valeur".
Au personnel, Anne Désirée Oulotto a tenu à faire comprendre qu'il s'agira de mener le même combat que celui contre la salubrité. Car, dit-elle, tous, y compris, elle-même, sont des "soldats au service des Ivoiriens, de l'Etat et du Président de la République".