La rumeur a couru fortement hier. Bonoua aurait encore essuyé une attaque. Selon des informations relayées par certains sites, des personnes armées et cachées dans une villa de la ville s'apprêtaient à attaquer une position des FRCI. Leur position aurait été signalée par un appel anonyme, et les FRCI se seraient déportés sur les lieux pour apporter la réplique. Une fusillade s'en serait suivie et aurait été fatale aux suspects qui ont ouvert le feu à la vue des soldats. Deux d'entre eux auraient passé de vie à trépas à la suite des échanges. Il n'en est rien. En effet, il s'agit plutôt de fortes détonations qui ont été entendues dans la nuit du mercredi à jeudi à Bonoua. Des détonations que les populations de la localité ont très vite assimilées à une attaque armée. Il n'en est rien. Selon un communiqué lu sur RTII, il s'agit plutôt de l'explosion de munitions. Toujours selon le communiqué, une équipe de cinq FRCI, alertée par ce bruit s'est rendu sur les lieux. Ils y ont été rejoints par des gendarmes et des policiers. Cette équipe a constaté qu'il s'agissait de l'explosion de munitions qui avaient fait deux morts et occasionnée la destruction de la chambre qui servait d'abris. Le chef d'état major général des FRCI y a dépêché certains de ses collaborateurs, puis s'y est rendu en personne. Les autorités administratives de la ville ont effectué le déplacement sur les lieux de l'accident pour un constat des faits. La justice et la gendarmerie procèdent aux enquêtes d'usage.
TL