mardi 7 aout 2012 par AFP

Le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a condamné mardi une "vague de violence meurtrière" après la série d`attaques ayant tué dix militaires à Abidjan, qui selon lui "ajoutent au climat d`insécurité généralisée" dans le pays.

Dans son communiqué, le FPI n`a pas directement répondu au ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko, qui a accusé mardi des miliciens et militaires pro-Gbagbo d`être derrière ces attaques, mais a implicitement écarté tout lien avec ces violences.

"La direction du FPI condamne avec la plus grande énergie cette vague de violence meurtrière" et "présente ses condoléances" aux familles des victimes, indique le texte signé du porte-parole Laurent Akoun.

"Profondément indigné par ces actes insensés qui ajoutent au climat d`insécurité généralisée qu`il n`a eu de cesse de dénoncer depuis 2011", le FPI "exhorte le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et présenter les auteurs de ces crimes à la justice".

Six militaires et un assaillant sont morts dans une attaque lancée lundi par des inconnus contre le camp militaire d`Akouédo, dans le nord d`Abidjan, au lendemain de la mort de quatre soldats dans deux assauts dans le quartier ouest.

Après ces violences, le ministre de l`Intérieur a accusé "des miliciens pro-Gbagbo" et des militaires "nostalgiques du régime Gbagbo", tombé en avril 2011 après une crise postélectorale de quatre mois ayant fait 3.000 morts.

Le gouvernement a plusieurs fois imputé à des partisans de l`ancien président des opérations meurtrières, notamment dans l`Ouest, s`attirant de vigoureux démentis du FPI.

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