Abidjan ? Un atelier sur le thème Promotion du genre au sein des partis politiques en Côte d'Ivoire se tient vendredi à Manhattan Suites (Cocody, Abidjan), afin de permettre une meilleure représentativité des femmes au niveau des pouvoirs locaux.
Initié par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert (FES), l'atelier vise à mener des actions de sensibilisation des partis politiques ; former les acteurs politiques au genre ; sensibiliser la population au vote du genre pendant les prochaines élections locales ; mener des actions de lobbying et de plaidoyer auprès des leaders des partis politiques en vue de l'amendement de leurs textes réglementaires en faveur du genre.
A l'ouverture des travaux, la représentante de le FES, Mme Méité Alima a rappelé que la participation des femmes à la vie politique est un droit garanti par plusieurs conventions auxquelles la Côte d'Ivoire a adhéré. Constatant que cela ne se traduit pas dans les faits, elle a souligné la pertinence de cette initiative en vue de passer au crible les conditions de candidature au sein des partis politiques, pour ?uvrer à la démocratisation et à l'égalité des chances des compétitions.
Le représentant du coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouacou Prince a pour sa part noté que les femmes qui représentent un peu plus de la moitié de la population ivoirienne (environ 52%) contribuent de façon substantielle à l'économie, alors que leur présence est presqu'inexistante dans la haute sphère politique.
En effet, les femmes sont présentes à 13,89% dans le Gouvernement (2011), 11% au Parlement (2012), 04,56% dans les Mairies (2000), 0,01% à la présidence des Conseils généraux (2000) et 18% au Conseil économique et social (depuis 2001).
L'atelier va porter sur deux sous-thèmes, à savoir Implication du genre dans les partis politiques : constats, leçons et recommandations et Quelle stratégie pour parvenir à la parité homme ? femme dans la société ivoirienne ? , a pour sa part rappelé le président du comité scientifique, Dr Koffi Anderson.