mercredi 8 aout 2012 par L'expression

Le chef d'Etat-major des armées, Soumaïla Bakayoko, l'a dit. Il faudra, au vu des récents événements, désormais faire avec la présence très visible des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Elle sera très voyante dans les quartiers d'Abidjan et dans les villes de l'intérieur. Or, cette présence avait été dénoncée de la façon la plus véhémente par ses détracteurs. Et, le Front populaire ivoirien en avait fait son combat personnel. On entendait ici et là ses cadres dire qu'on ne pouvait pas parler de réconciliation nationale et du retour des exilés si, dans les rues, des éléments des Forces républicaines arboraient leurs armes. Pour faire droit à la réconciliation nationale, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à son corps défendant, il a bousculé son calendrier et enjoint tous les éléments des Frci à regagner les casernes illico. Mais, avec du recul, on est forcé de déduire que toute la cabale autour des Frci obéissait à une ligne de stratégie bien ficelée. Ils pouvaient, les rues libres, donner libre cours à leur dessein de déstabilisation des institutions. Les faits sont là. Têtus. L' absence des Frci et des barrages dans les rues de la capitale économique a permis aux assaillants de semer sans crainte aucune la désolation au sein des Frci.

K. M. D

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