jeudi 9 aout 2012 par AIP

Abidjan - Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, avoir déjà procédé à l'interpellation de onze personnes, soupçonnées d'implication, à l'issue des premières enquêtes, après les attaques, dimanche et lundi, du commissariat du 17éme arrondissement de Yopougon (Abidjan-ouest) et du camp militaire d'Akouédo, à Abidjan.

Dix militaires et un assaillant ont été tués dans ces attaques qui participeraient, selon le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, d'"une stratégie pour créer une psychose en Côte d'Ivoire", a-t-il révélé, à l'issue d'un conseil des ministres, tenu mercredi, mettant à l'indexe, à nouveau, "des militaires nostalgiques et des miliciens non convertis, pro-Gbagbo". Une centaine de kalachnikov et six RPG7, dérobés lors de l'attaque du camp d'Akouédo, dans la banlieue-Est d'Abidjan, ont été récupérés, lors de l'opération de ratissage dans une forêt, près de Bingerville, a en outre indiqué M. Bakayoko.

Face à la gravité des faits, et à l'issue d'une réunion technique sur la question, le gouvernement ivfoirien a décidé de "relever de leurs fonctions et leur remplacement, avec effet immédiat des responsables militaires du camp d'Akouédo, ainsi que la suspension de toute promotion les concernant, jusqu'à ce qu'un rapport situant les responsablités des uns et des autres soit établi", souligne le communiqué du Conseil des ministres.

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