vendredi 17 aout 2012 par Nord-Sud

Les fondateurs du privé exigent le paiement de 4 milliards FCFA sur leurs arriérés de frais d'écolage. La Fédération nationale des établissements d'enseignement privé laïc de Cote d'ivoire (Feneplaci) reconnaît que l'Etat a déjà remboursé une partie de sa dette dans un communiqué dont nous avons reçu copie, hier. Mais, ce texte signé de la présidente fédérale, Marguerite Kadio, mentionne que malheureusement, un tiers de l'effectif des fondateurs reste à satisfaire. Ce qui laisse les concernés sans défense face à leurs engagements. La dette de l'Etat s'élève à plus de 46 milliards, 800 millions de FCFA. Cet argent devrait être payé en trois tranches, de sorte qu'au bout de trois trimestres, le reliquat soit totalement apuré. Le 16 juillet dernier, au lendemain d'une assemblée générale extraordinaire de la Feneplaci relative aux arriérés de frais de scolarité dû à l'Enseignement privé, le Trésor a annoncé le remboursement d'une avance de 15 milliards. La nouvelle qui a apporté du baume au c?ur des animateurs de ce secteur, a eu pour conséquence d'aiguiser immédiatement l'appétit de leurs créanciers dont les enseignants, les fournisseurs, la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale, ndlr) et les Impôts, mentionne le communiqué. Le texte rappelle que la présidente fédérale de la Feneplaci ne ménage pas ses efforts auprès des autorités financières en vue de débloquer cette situation. Elle assure lesdits fondateurs de son soutien, et invite leurs personnels à la patience et à la retenue. Joint par téléphone pour plus de détails sur le communiqué, Gohidé Tiémoko, secrétaire général de la Feneplaci, indique que les 4 milliards sont attendus depuis fin juin. Et les fondateurs qui n'ont pas perçu leur part subissent les récriminations de leurs agents.
Nesmon De Laure

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