Quatre candidats sont dans le starting-block pour décrocher le jackpot, c'est-à-dire, le poste de président de la Fédération ivoirienne de handball, au soir du 22 décembre 2012, à Tiassalé. Ce sont, le président sortant Ouréga Joseph, Berthé Abdallah, Ouattara Brahima dit OB et Me Kouamé Amany. Depuis l'ouverture officielle de la campagne, les choses se déroulaient relativement bien jusqu'à ce que Me Kouamé Amany, ex collaborateur des deux derniers présidents de Fihb, Ouréga et OB, ne jette ce pavé dans la mare. En effet, il proteste contre le choix de la ville de Tiassalé pour abriter l'Assemblée générale élective. Il prétexte des fêtes de fin d'année qui entraîneraient une densité de la circulation. En sus, il pense que le Directeur de campagne du président sortant étant le président de Tiassalé Hbc, Ouréga Joseph maîtriserait alors mieux le terrain. Et depuis quelques jours cette situation, sans véritablement perturber la campagne, se présente tout de même comme un kyste que le ministère des Sports doit rapidement arracher pour permettre aux urnes de parler. Le ministère doit amener tous les acteurs, qu'ils soient juristes, économistes ou médecins, à se conformer scrupuleusement aux textes qui régissent la Fédération, s'il ne veut pas fragiliser celle-ci. Ces textes indiquent que les choix du lieu et de la date de l'Assemblée générale incombent non pas aux candidats, ni au ministère, mais à la Fédération qui est la principale organisatrice. Que le ministère des sports ne se laisse donc pas distraire par l'attitude de certains candidats. En tout état de cause, l'Assemblée générale élective de la Fédération ivoirienne de handball peut et doit s'organiser au lieu et à la date retenus par le comité d'organisation. Le ministère sans forcément s'ingérer, doit y veiller.
COULIBALY Vamara