samedi 18 aout 2012 par Nord-Sud

Dix attaques en deux semaines. Toutes ou presque semblables. Avec le même objectif : harceler. C'est du moins le constat fait par le gouvernement. D'Abengourou à Dabou en passant par Agboville, Akouédo, Bingerville, Yopougon, Bassam et Bakoubly et Pekanhoubly à Toulepleu, le constat est le même. Un mode opératoire est commun aux assaillants. Il consiste d'abord à déstabiliser le dispositif militaire. Un fois l'obstacle dégagé, les dépôts d'armes sont visés. Commissariats, brigades de gendarmerie et poudrières sont donc les cibles privilégiées. Et pour couronner la besogne, cap est mis sur la prison. Si le scénario a marché à Dabou. A contrario, à Akouédo, ils sont parvenus à vider l'armurerie sans pouvoir libérer les prisonniers de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan. Toutefois, à Abengourou, la malice avait consisté à distraire la garde. Un coup de poing dans le visage d'une des deux sentinelles et le tour devait être joué. Manque de pot, l'une d'elles a pu prendre ses jambes à son cou et sonner l'alerte. A Bassam et à Dabou, le plan d'eau lagunaire a été une voie idéale d'approche des cibles respectives. Les ?'piroguiers?' funestes ont bénéficié de la complicité de certains de nos compatriotes. Le colonel Chérif Moussa de l'état-major des Frci se plaint ainsi, dans les termes qui précèdent, de la difficulté à prévenir l'attaque d'un ennemi non conventionnel. Dix attaques et pas de visage connu. Sinon des rumeurs de revendication du harcèlement militaire.
BI

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