mardi 21 aout 2012 par L'intelligent d'Abidjan

La Côte d'Ivoire traverse une mauvaise passe en ce moment. En moins de trois semaines, le bilan des actes répréhensibles tant dans la capitale économique Abidjan, qu'à l'intérieur du pays est désolant. Devant le paradigme insécurité et le défi de se réconcilier, les autorités militaires et policières renforcent les dispositifs sécuritaires.

Abengourou, Abidjan (Yopougon, Akouédo), Agboville, Toulepleu, Moossou, Dabou, Grand-Lahou, ces localités ont reçu chacune, la visite d'hommes lourdement armés. Si leur identité reste encore méconnue, il n'en demeure pas moins que leur objectif inavoué vise à déstabiliser le régime en place. Face à cette recrudescence de la violence, les plus hautes autorités militaires et politiques dont notamment le chef d'état-major, le général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko et le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire sont montés au créneau. L'exception de la situation ivoirienne aidant, le général Soumaïla Bakayoko, a enjoint les éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à user de fermeté pour mettre hors d'état de nuire, tout fauteur de trouble. Outre les tentatives de déstabilisation citées plus haut, le chef d'état-major a fait remarquer qu'une tentative de déstabilisation a été déjouée par les FRCI à Odienné, dans la région du Kabadougou, le samedi 18 août 2012. Ce même samedi, à Korhogo mais aussi à Bouaké, des détenus des prisons ont tenté de s'évader. Plusieurs d'entre eux ont été rattrapés selon des sources proches de ce dossier, puis ramenés dans leurs cellules respectives. Mais, l'attaque de la ville de San Pedro est celle qui a le plus polarisé l'attention. Ceux qui ont tenté de déstabiliser la ville de San Pedro ont été mis en déroute, a précisé Soumaïla Bakayoko. Les faits tels que présentés par la chaîne nationale de télévision (RTI 1) qui en a fait une large diffusion, font état de ce que des militaires et des policiers feraient partie du commando qui a mené l'assaut sur la ville portuaire. Depuis ces événements, l'armée a déployé les grands moyens pour freiner toute éventuelle velléité de déstabilisation. Le Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Soro Kigbafori Guillaume, a pour sa part, posté sur son profil Facebook, depuis ce même samedi, des informations visant à rassurer ses compatriotes, tout en les invitant à plus de sérénité et à la nécessité pour chaque Ivoirien de s'impliquer davantage dans le processus de réconciliation. C'est un devoir pour tout citoyen d'?uvrer pour la paix et la sécurité. C'est encore plus pour un président d'institution. C'est ça la responsabilité. La responsabilité commande que nous soyons tous mobilisés pour assurer la sécurité des citoyens. Je le suis et je le serai davantage. La Côte d'Ivoire est, à nouveau respectée. C'est un capital à protéger. Les temps ont changé. La démocratie fait partie désormais de notre quotidien. Nous ne pouvons marcher à "reculons". Il ne sert à rien de marcher à contre courant de notre histoire commune. Pour moi le devoir ne se marchande pas. La responsabilité ne se négocie pas. J'agis en harmonie avec moi-même et en parfait accord avec le Président Alassane Ouattara. Vaquez à vos occupations. Bonne fête à tous! Vive la Côte d'Ivoire. Les autorités veillent et restent sur le qui-vive!, pouvait-on lire sur le blog de Soro Kigbafori Guillaume.
A Dedi

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