vendredi 24 aout 2012 par Nord-Sud

Une rumeur d'attaque de la ville de Korhogo par des assaillants circule depuis peu. Des dispositions sont prises en conséquence dans la cité du Poro. Il n'y a qu'à observer les abords des sites militaires et postes de contrôle de la 4ème région militaire pour s'en convaincre. La surveillance est renforcée à tous les niveaux. Armes aux poings, gilets par balle, des gendarmes observent les mouvements extérieurs. Des patrouilles sont régulières à travers la ville. Les éléments de la Compagnie territoriale de Korhogo avec à leur tête le chef de corps, le commandant Martin Kouakou Fofié, sont tout aussi attentionnés. La base est verrouillée depuis longtemps. Nous n'avons fait que demander à nos troupes sur le terrain de redoubler de vigilance, confie une source militaire, sous le couvert de l'anonymat. La compagnie territoriale est selon toute vraisemblance une cible privilégiée. Car le général Dogbo Blé et plusieurs miliciens impliqués dans la terreur pendant la crise postélectorale y sont incarcérés. Aux différentes entrées de la capitale du Nord, les agents des forces de l'ordre sont devenus plus rigoureux. Mais instruction a été donnée de marquer la présence dans la discrétion et la discipline. A ces mesures de vigilance s'ajoute l'appui des forces onusiennes du bataillon nigérien. Ses éléments sont régulièrement aperçus, faisant des patrouilles motorisées à travers la ville. Du côté de l'administration préfectorale, la même vigilance est de mise. La récente tentative d'évasion avortée à la prison civile de la ville avait été l'occasion pour le sous-préfet central, Eugène Kouadio, d'exhorter les forces républicaines à plus de rigueur.

Cheick Timité à Korhogo

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