vendredi 24 aout 2012 par Nord-Sud

C'est sa première véritable réaction publique détaillée sur l'affaire du limogeage du Daaf de son ministère par le président de la République. Dans cette interview exclusive qu'il nous a accordée, mercredi, au siège de Nord-Sud Quotidien, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ibrahima Cissé Bacongo, s'est aussi longuement exprimé sur les préparatifs de la rentrée universitaire.


Avec combien d'étudiants se fera la rentrée du 3 septembre ?
Pour le moment, nous n'avons pas encore achevé l'identification des étudiants, mais à l'étape où nous sommes, on peut dire que 89.000 étudiants sont recensés. Sur ces 89.000, il y a 1.500 à 2.000 cas irréguliers. Ce sont des étudiants qui ont dépassé le nombre d'années prévu par l'arrêté Wodié. Certains ont fait six années en licence sans l'obtenir. D'autres culminent 18, voire 20 ans en licence et ont même été rattrapés par leurs enfants. Nous avons également 10.000 étudiants dans une situation que la direction de l'information considère com­me étant litigieuse. Soit, ils n'ont pas de cartes d'étudiants, soit leurs cartes ne sont pas retrouvables dans le fichier. Souvent, ce sont des étudiants qui sont inscrits pédagogiquement et pas à la scolarité. A partir de cette année, lorsqu'on donnera un chiffre concernant l'effectif, ce sera précis. Les inscriptions se feront désormais en ligne. Il ne sera presque plus possible de tricher sur les inscriptions.

Pouvez-vous donner l'assurance que les infrastructures pourront accueillir tous les étudiants retenus?
Nous nous sommes donné beaucoup de frayeur sur la question des infrastructures parce que rien n'était contrôlé. C'était le chaos même avant la crise postélectorale. N'importe qui fréquentait les amphithéâtres, les salles de travaux dirigés et les salles de travaux pratiques sans être inquiété. Vous constatez que près de 2.000 étudiants ne devraient plus être sur le campus. Et les 10.000 cas litigieux non plus. C'est tout cela qui gonflait l'effectif et réduisait la capacité d'accueil. Nous avons réhabilité des infrastructures et cons­truit deux amphithéâtres, 40 salles et une soixantaine de bureaux. L'ex-Ecole de l'électricité de Bingerville, réhabilitée, a une capacité d'accueil de 500 étudiants. Au-delà de tout cela, l'utilisation de l'outil informatique sera la solution suprême. Les étudiants n'auront plus besoin d'être sur place pour recevoir les cours. Ils les auront par vidéo-conférence ou par e-learning. Tous les campus sont dotés de fibres optiques et de matériels de sorte qu'on ne soit pas obligé d'être dans les amphis. Tout cela nous permet de faire face au flux d'étudiants. Nous aurons 119.000 étudiants dans le public, en prenant en compte les nouveaux bacheliers.

Il nous revient qu'au moins 10.000 bacheliers ne pourront pas être accueillis dans les universités publiques. Qu'en est-il ?
Sachez que les bacheliers ne vont pas tous dans les universités publiques. Ils sont sans doute tous orientés, mais pas tous dans le public. Certains sont orientés dans le privé. A la rentrée universitaire 2013-2014, nous n'allons plus orienter de bacheliers. Nous ferons comme en France et partout ailleurs. Les bacheliers postuleront pour les universités et ne seront admis que s'ils respectent les critères de ces écoles et aussi en fonction de la capacité d'accueil. Cette année, tous les bacheliers vont être orientés comme par le passé. Certains le seront dans le public et d'autres dans le privé. Par le public, il faut entendre les grandes écoles publiques comme l'Institut polytechnique Félix Houphouet-Boigny et les universités publiques. Dans le privé, vous avez également toute une flopée d'universités et de grandes écoles. Il faut ajouter que les nouveaux bacheliers ont toute une panoplie de structures d'accueil comme les Centres d'animation et de formation pédagogique et l'Institut national de la jeunesse et des sports.

Les universités sont-elles réellement prêtes pour l'application du système LMD prévu cette année ?
Nous avons un taux d'encadrement qui est très faible. C'est-à-dire que le nombre d'enseignants par rapport au nombre d'étudiants est disproportionné. Dans certaines facultés, nous avons le ratio un enseignant pour 100 étudiants. Alors que la norme de l'Unesco est : un enseignant pour 25 étudiants. Pour une formation supérieure de qualité, il faut qu'on ait suffisamment d'enseignants pour encadrer les enfants. En criminologie, on cumule même un enseignant pour 200 ou 300 étudiants. A l'Unité de formation et de recherche (Ufr) de Cms (Communication, milieu et société de Bouaké), c'est pratiquement la même chose. C'est-à-dire qu'il y a peu d'enseignants pour un grand nombre d'étudiants. La solution que nous envisageons est à double détente. La première chose est le recrutement de nouveaux enseignants. Elle va se faire de deux façons. Des enseignants seront recrutés par la voie de la Fonction publique. On a un certain nom­bre de postes budgétaires par année. Nous nous battons pour que ces postes soient importants. Nous allons engager les enseignants dans cette voie. Nous avons aussi convoyé une mission à l'étranger, il y a un mois. Elle est allée en Belgique et en France. En France, la mission est allée à Toulouse et à Paris. Le compte rendu dit que les Ivoiriens sont mobilisés et enthousiasmés et que c'était la toute première fois de l'histoire de la Côte d'ivoire que l'Etat se déplace pour aller recruter, exhorter les Ivoiriens de la diaspora à venir enseigner en Côte d'Ivoire. La deuxième chose, dès la rentrée, la commission nationale de recrutement des enseignants du supérieur que je préside, nous allons organiser une session ordinaire ou extraordinaire pour recruter tous ceux que nous avons réussi à faire venir et dont les dossiers sont en instance d'instruction. Ensuite, il y a la contractualisation. C'est-à-dire ceux qui ont une expertise dans un domaine donné, qui peuvent mettre leur expertise à la disposition de l'université, on pourra avoir recours à eux par des contrats de travail de droit privé. Un contrat d'un an ou plus avec un salaire négocié.

Cela est-il suffisant pour atteindre le ratio un enseignant pour 25 étudiants?
La deuxième solution de la double détente, c'est l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (Tic). Les étudiants de l'université Alassane Ouattara (Université de Bouaké, ndlr) pourront suivre des cours de philosophie dispensés par n'importe quel professeur à Abidjan. Et inversement. Pendant que le professeur dispense son cours, les étudiants d'une autre université peuvent suivre en même temps.

Les universités sont-elles suffisamment équipées pour cela ?
Nos universités sont déjà équipées. La fibre optique a été tirée partout. Les bornes wifi sont visibles. Les étudiants pourront se connecter partout sur les campus. Les universités sont également connectées entre elles.

Avez-vous encore le temps de préparer les nouveaux enseignants au LMD avant la rentrée?
Je crois que nous irons progressivement jusqu'à atteindre l'horizon 2015 pour atteindre la vitesse de croisière. Et ensuite appliquer intégralement le LMD. Pas forcément avec tous les niveaux. Je crois qu'avec le séminaire qui vient de se dérouler à Bassam, qui a permis de faire les curricula, ça pourrait peut-être s'étendre à toutes les Ufr, mais pas à tous les niveaux.

A quand le début effectif des cours ?
Il n'appartient pas au ministre de fixer la date du début des cours. Ce serait un abus de pouvoir. Ce dont je ne veux pas être accusé. Ce que vous devez savoir, c'est que le 3 septembre, nous remettons officiellement les clés des universités aux autorités universitaires. A cette date, elles vont donner l'assurance, au-delà du ministère et du gouvernement, à l'ensemble des Ivoiriens, que le début des cours se fera tel jour dans toutes les universités. Ce sera certainement le 4, le 6 ou le 9 septembre, mais je n'en sais rien pour le moment puisque les calendriers sont fixés par ces autorités et par elles seules. Nous ferons en sorte que les cours démarrent en même temps dans toutes les universités, sinon à très peu de jours près. Il ne faut pas qu'on se retrouve dans une situation qu'on a connue dans le passé, où les écarts se comptaient en années d'une université à l'autre. Les examens, premières sessions, deuxièmes sessions et les vacances seront aux mê­mes dates. La prochaine rentrée va se faire également à la même date.

Qu'en est-il de la réouverture des résidences universitaires ?
Nous avions un choix à faire par rapport à la date que nous avions annoncée pour la rentrée. Soit il fallait ouvrir toutes les cités universitaires en même temps et ne pas être en mesure de faire la rentrée à la date indiquée, ou alors nous concentrer sur ce qu'il y avait à faire absolument pour que la rentrée ait lieu le 3 septembre. C'est-à-dire réhabiliter les amphis, les salles de TD (travaux dirigés) TP (travaux pratiques), les administrations des universités et des Crou (Centre régionaux des ?u­vres universitai­res, ndlr), et réhabiliter ensuite les résidences universitaires. Nous avons fait le dernier choix. Nous avons fait le choix de réhabiliter ce qui était indispensable pour la rentrée. Les résidences qui sont sur le campus de l'université Félix Houphouet-Boigny (université de Cocody) ont été réhabilitées. D'ailleurs, les lits sont, je crois, déployés. Ces résidences sont prêtes pour la rentrée. Celles qui sont dans la périphérie immédiate du campus, c'est-à-dire la cité Mermoz, la cité Rouge, la cité de la Riviera 2 et celle de St Jean sont en train d'être réhabilitées. En principe, les travaux devraient prendre fin à la fin septembre maximum.

Quels seront les critères d'attribution des chambres ?
Pour cette année, nous allons continuer d'appliquer les anciens critères à savoir les résultats universitaires, les conditions des familles dont sont issus les étudiants, l'âge, l'handicap, etc. Il y a aussi les filières. Les étudiants de toutes les disciplines médicale et pharmaceutique, et probablement les étudiants de sciences ont un quota. Mais ils doivent d'abord remplir les premiers critères cités.

Il se murmure que les cités seront privatisées et que le loyer s'élève désormais à 30.000 FCFA par mois par étudiant. Est-ce vrai ?
Comment ceux qui l'annoncent se sont-ils arrangés pour trouver 30.000 F au lieu de 40.000F, 20.000F ou 10.000F. Je crois qu'il faut qu'on soit sérieux. On est dans un pays grand et beau. Il faut qu'on se respecte et qu'on respecte notre pays. Il ne faut pas qu'on laisse la rumeur prendre le dessus sur les vraies informations. Il y a un ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui s'occupe de ces questions. Ce ministère n'a jamais dit que les chambres seront à tel prix ou tel prix. Tout ce qui se dit, ce sont des bruits de couloirs. Et vous faites bien de dire qu'il se murmure. Pour le moment, le ministère n'a pas encore adressé la problématique du coût des chambres.

Va-t-on rester à l'ancien montant de 3.000F ?
C'est le Crou qui, en tant qu'Etablissement public national (EPN), va décider du montant à adopter.

En tant que ministre de tutelle, vous avez quand même un droit de regard et vous êtes consulté
La différence entre certains et moi, c'est que je ne fais pas d'infidélité au droit. Je suis juriste et je ne suis pas infidèle au droit. Ce que le décret prévoit, c'est que ce sont les Crou qui fixent les loyers. Pourquoi me substituerais-je aux Crou ? C'est ce que j'ai dit concernant les droits d'inscription. J'ai dit que le décret prévoit que ce sont les con­seils d'universités qui fixent les droits d'inscription en toute responsabilité et en toute liberté. Le ministre n'intervient pas sauf si le prix fixé peut conduire à un trouble à l'ordre public. Alors le ministre intervient pour dire que ce prix doit être révisé dans un sens ou dans un autre. Mais tant qu'on n'est pas dans une telle situation, le ministre n'a absolument rien à voir dans la fixation du montant.

S'agissant justement du droit d'inscription ramené à 30.000 F, certains syndicats d'étudiants souhaitent que l'Etat fasse encore plus d'efforts. Que répondez-vous ?
Je crois que ces syndicats n'ont rien appris, ni rien oublié. Ils savent que 6.000F, c'est cadeau. Cette gratuité a conduit à ce que nous connaissons : la dégradation des infrastructures, l'obsolescence des équipements. Les universités n'ayant pas de ressources additionnelles, elles ne peuvent faire d'investissements. Elles ne peuvent renouveler ni même assurer la maintenance des équipements. Les sites sont envahis par des constructions précaires et les hautes herbes. On assiste à un goulot d'étranglement. Comme c'est gratuit, des étudiants décident de s'installer à demeure dans les universités. Je vous l'ai dit, certains sont rattrapés et même dépassés par leur projet d'étude. Ce n'est pas payant, donc c'est le désordre absolu. Chacun fait ce qui lui plaît. Par opposition à l'enseignement primaire qui est obligatoire jusqu'à un certain âge, l'enseignement supérieur n'est pas obligatoire. Donc quand on y va, il faut savoir qu'il y a un prix à payer. Au jour d'aujourd'hui, les droits d'inscription atteignent en France les 500 Euros (plus de 327.000 FCFA). Ici, c'est zéro. Parce que 6.000F, c'est zéro pour des étudiants qui ont des téléphones portables de 200.000 FCFA. Qui vont claquer 20.000 F, 30.000F dans les maquis et boites de nuit. Il faut qu'on se dise les choses de façon simple pour qu'il n'y ait pas de langue de bois. Je ne sais pas comment ils obtiennent leur argent, mais ils sont capables de dépenser dans le mois, 100.000F ou 200.000F.

Vous avez décidé d'envoyer les responsables des syndicats d'étudiants en formation en France. Le secrétaire général de la Fesci, Mian Augustin, qui ne figure plus dans l'effectif des étudiants va-t-il participer à ce voyage ?
Sachez que nous avons placé la prochaine rentrée sous le signe du départ nouveau. Pas du nouveau départ, car il y a une nuance. Le nouveau départ signifie, partir de là où nous étions avant la fermeture de l'université. Départ nouveau veut dire rupture totale d'avec ce que nous avons connu par le passé, pour redonner à notre université l'image, la réputation, l'aura qu'elle n'aurait jamais dû perdre. Cela passe par beaucoup de choses. L'une de ces choses, c'est le changement d'esprit, de mentalité des étudiants. Ils se sont comportés depuis quelques décennies comme s'ils étaient hors de la société, comme s'ils étaient des êtres à part. Et finalement, la société les a perçus comme tels. Au point où, à la faveur de la crise postélectorale, il ne faisait plus bon pour eux d'être reconnus comme étudiants. Ils en étaient arrivés eux-mêmes à se donner une image qui les a desservis totalement. C'était la violence, ce n'était jamais le débat con­tradictoire par les arguments. C'était l'utilisation de la force brutale aussi bien sur les enseignants que sur leurs camarades. Donc, nous avons proposé qu'à la faveur de la rentrée universitaire, il fallait que les universités, à travers les grandes familles syndicales qu'elles regroupent, puissent aller en mission d'immersion. C'est-à-dire aller s'im­merger dans les réalités, les bonnes pratiques dans les autres universités. Nous avons d'abord voulu que cette mission se passe à Sacramento, aux Etats-Unis. Malheureusement, certains n'ont pu avoir leurs visas. Cette mission a donc été annulée. C'est ainsi que nous avons décidé de la faire en France. A Paris et à Rouen, où les étudiants vont rencontrer les grands syndicats d'étudiants. Ils vont bénéficier de la part des responsables de ces organisations, d'échanges d'expérience, donc de formation.

Le secrétaire général de la Fesci fera-t-il partie du voyage ?
Jusqu'à présent, cette organisation existe juridiquement. Et vous connaissez ma position sur sa dissolution. Une dissolution de la Fesci constituerait, de mon point de vue, un coup d'épée dans l'eau. Parce que si vous dissolvez une organisation sous une dénomination, elle se reconstitue sous une autre dénomination avec les mêmes pratiques. Je considère donc que c'est totalement vain de procéder ainsi. Je ne veux même pas en entendre parler. Mais il faut que la Fesci comprenne que les temps ont changé. On ne peut plus se comporter comme on le faisait par le passé. Nous avons atteint un seuil qu'on ne peut plus dépasser. Il faut que les gens se ressaisissent, revêtissent le manteau d'organisation syndicale d'étudiants, posent les problèmes matériels et moraux des étudiants. Ils ne doivent plus servir de porte-voix aux partis politiques. Nous con­­si­dérons que seuls des étudiants peuvent être des représentants d'organisation d'étudiants. Il appartient à la Fesci d'en tirer les conséquences. Nous n'avons plus affaire à des personnes qui ont été responsables d'organisation d'étudiants et qui ne sont plus étudiants. Ceux qui ne sont pas étudiants ne voyageront pas.

Est-ce à dire que Mian Augustin ne sera plus votre interlocuteur au niveau de la Fesci et qu'il ne participera pas à la mission prévue en France ?
Nous ne citons pas de nom. Que chacun tire sa conclusion.

Le Directeur administratif et financier de votre ministère, Adama Méïté, a été limogé le 2 août dernier. Cette décision serait liée à des attributions illicites de marchés ou des surfacturations lors des travaux de réhabilitation des universités. Quelle est votre réponse ?
Notre ministère n'a pas facturé et ne pouvait pas facturer. Ce n'est ni le ministère de l'Enseignement supérieur, ni le ministre qui facture. Nous ne fixons pas le coût des travaux. C'est le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd), d'une part, et l'entreprise qui fait les travaux sur le campus, d'autre part, qui ont cette compétence. Le Bnetd détermine les travaux qui peuvent être effectués. Le Bnetd détermine, par exemple, les travaux de plomberie ou d'électricité à exécuter. Et elle propose son évaluation du coût des travaux. C'est ce qui relève de la compétence du Bnetd. La deuxième entité, c'est l'entreprise qui réalise les travaux. C'est à elle de dire : voilà ce que les travaux lui coûteront en ajoutant sa marge. Ce sont ces deux entités qui fixent les coûts. En tant que maître d'ouvrage, nous suivons les travaux de sorte à être prêts à la rentrée du 3 septembre. C'est ce que nous avons fait depuis le démarrage des travaux jusqu'à maintenant. Pas autre chose. La deu­xième chose, nous n'avons pas détourné d'argent. Nous n'avons été coupables d'aucun détournement, on ne pouvait pas faire de détournement de denier public parce que les paiements sont effectués directement par le Trésor public à l'entreprise. L'argent ne transite pas par le ministère. C'est une affaire entre le Trésor et l'entreprise. Le ministère n'est informé que sur papier. Ce qui s'est passé est tout simplement une simple question de procédure administrative. Le Daaf a fait un courrier qu'il n'aurait pas dû faire. Les éléments complémentaires des travaux devraient être pris en compte dans le marché de base et ils ne l'ont pas été. Mais ces travaux ont été finalement retenus à la fois par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, celui de l'Economie, celui de la Construction ainsi que toutes les parties prenantes. Mais, il aurait fallu que le ministère de l'Enseignement supérieur de­mande à son collègue de l'Economie d'autoriser que ces travaux soient effectués et non le Daaf. L'histoire ne va pas plus loin que cela. Nous sommes vraiment à l'heure de la rigueur, de la bonne gouvernance.


réalisée par Cissé Sindou, Raphaël Tanoh, Adélaide Konin, Nesmon De Laure, SS (stagiaire)

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