lundi 24 decembre 2012 par Agence de Presse Africaine

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Une tentative d'attaque du camp d'Agban, le plus grand camp de gendarmerie du pays, situé à Cocody, le quartier résidentiel d'Abidjan, a été déjouée dimanche par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui ont pu arrêter sept suspects, a appris le même jour APA de source sécuritaire dans la capitale économique ivoirienne.

Selon cette source témoin oculaire des faits, ?'les sept suspects ont été arrêtés aux environs de 14h00 Gmt et sont aux mains des éléments de la gendarmerie d'Agban''.

?'Parmi eux, certains parlent anglais et il y a un qui avait sur lui un pistolet'', a poursuivi la même source, ajoutant que le général Gervais Kouassi, le commandant supérieur de la gendarmerie est arrivé aux environs de 16h00 sur les lieux.

Cette tentative d'attaque du camp d'Agban intervient deux jours après des assauts menés sur la brigade de gendarmerie de ?'Toits Rouges'', un secteur de la commune de Yopougon à l'ouest d'Abidjan. Ces attaques avaient fait un mort et deux blessés, selon l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Le village d'Agbaou, situé à 142 km au Nord d'Abidjan, avait été également l'objet d'une attaque le même jour, faisant plusieurs blessés.

Les suspects arrêtés à ces différentes occasions il y a de cela deux jours, ont révélé selon des sources proches de l'état-major des FRCI, qu'ils avaient dans leur viseur après la brigade de Yopougon ?' la centrale thermique d'Azito, la MACA (maison d'arrêt et de correction d'Abidjan) et le camp Agban''.

Depuis août 2012, l'armée Ivoirienne fait l'objet d'attaques récurrentes au cours desquelles des dizaines de militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont trouvé la mort.

L'avant dernière attaque remonte à dimanche dernier à Agboville à 79 km à l'Ouest d'Abidjan où deux soldats de l'armée régulière ont été tués.

Le camp présidentiel attribue ces attaques à certains ?'nostalgiques'' de l'ancien régime de Laurent Gbagbo.

Dans le cadre de la décrispation de la vie politique, le pouvoir a accordé jeudi la liberté provisoire à huit cadres pro-Gbagbo détenus dans le Nord ivoirien depuis la chute de leur mentor en avril 2011 après une crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.

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