samedi 25 aout 2012 par L'intelligent d'Abidjan

Deux faits importants ont marqué cette fin de semaine. En plus des attaques des positions des FRCI qui ont endeuillé de nombreuses familles. Il s'agit en l'occurrence de la grève des taxis-compteurs qui tarde à trouver des solutions et la menace de la Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire (FIP-BPCI) de faire des augmentations sur la baguette de pain, suite à une majoration de 3000 FCFA sur le sac de blé de 50 kilogrammes.

A côté de la grève des taxi-compteurs, les Ivoiriens ont à faire face à une menace sur le prix du pain. Dans une déclaration en date du 22 août 2012, M. Any Zoboué Jean-Baptiste, président de la FIPBPCI (Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire) a tiré la sonnette d'alarme. Depuis le 21 août 2012, nous avons constaté que les Grands Moulins d'Abidjan (GMA), les Moulins Modernes de Côte d'Ivoire (MMCI), les Moulins de Côte d'Ivoire (LMCI) ont d'un commun accord augmenté le prix de la tonne de farine de blé qui est passé de 350.000 FCFA à 410.000 FCFA, soit une augmentation de 3000 FCFA par sac de 50 kilogrammes. Cette décision nous semble inappropriée compte tenu des difficultés auxquelles les ménages sont confrontés avec cette augmentation de prix, il devient impossible pour les boulangers de maintenir la qualité et le prix du pain. Le manque à gagner est si important que les boulangers risquent de fermer ou de procéder à une compression du personnel. Pour éviter ces tristes décisions, les meuniers ne laissent d'autre choix aux boulangers que de procéder à une augmentation du prix de la baguette de pain, les jours à venir, avait-il prévenu. Depuis cette annonce, dans les quartiers d'Abidjan, c'est l'émoi total. Qu'allons-nous devenir, avec cette augmentation du prix de la baguette de pain, s'interroge la population. Pour faire baisser la tension et surtout empêcher les petits vendeurs de pains de procéder immédiatement à des augmentations sur le pain, le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, s'est saisi du dossier. Il rencontre à cet effet, la semaine prochaine, les acteurs de ce secteur, principalement les meuniers pour discuter des conditions de faisabilité pour empêcher une augmentation systématique. La vérité sur cette situation, c'est qu'il n'y a pas de droit de douane sur les importations de blé. C'est une situation liée au marché international et qui impacte le marché local, a révélé un sachant.
Honoré Kouassi

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