samedi 25 aout 2012 par Le Patriote

La Côte d'Ivoire est en proie à des convulsions ces temps-ci. Des personnes aux intentions mauvaises ont décidé de semer la psychose au sein de la société ivoirienne en posant des actes de terrorisme. Ces personnes, comme on le voit, dans leur mode opératoire semblent bien connaitre les lieux. Les attaques armées du camp militaire d'Akouédo, de Yopougon, de Grand-Bassam, d'Agboville et de Toulépleu montrent que les bandes armées venues troubler la quiétude des populations et agresser les positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire connaissaient parfaitement le terrain. Les opérations menées par les miliciens et mercenaires visaient des cibles bien précises. Les affreux venus faire le coup de feu dans ces localités savaient où ils allaient et ce qu'ils faisaient. Ce qui signifie clairement que ces ennemis de la paix ont bénéficié de certaines complicités. Les premiers indices des enquêtes l'attestent. Mais aujourd'hui, tout porte à croire que le ver est dans le fruit. Car, les aveux et révélations des miliciens et mercenaires arrêtés lors des attaques montrent que l'Administration, l'armée, la police, la gendarmerie et même les régies financières sont infiltrées. Des préfets, sous-préfets et des agents de la Fonction publique s'amusent à jouer les agents secrets pour le compte des anciens pontes du régime en exil. Ce sont ces derniers qui restent pendant de longues heures au téléphone pour donner des informations secrètes qui concernent le fonctionnement de l'appareil étatique. Certains préfets et sous-préfets vont jusqu'à franchir le pas d'être des conseillers occultes des comploteurs et à encourager les populations nostalgiques de l'ancien ordre dans leur défiance à l'autorité centrale. D'autres s'évertuent, s'ils n'usent pas de leur entregent, à jouer les contacts ou aux facilitateurs pour ceux à qui ils se croient encore redevables. Car, il ne faut pas l'oublier, pendant dix ans, le Front populaire ivoirien, à réussi à caser dans tous les secteurs de l'Administration des personnes qui se sentent plus militants que serviteurs de l'Etat. Dans l'armée, dans la gendarmerie comme dans la police nationale, c'est le même constat. Tout le monde sait que durant la décennie écoulée, le critère de choix au sein de ces corps était le militantisme et l'appartenance à la tribu. Pendant dix ans, le FPI a pioché dans son vivier militant et dans les régions qui lui sont favorables. Les concours d'entrée n'étaient que du saupoudrage pour tromper le peuple et l'opinion internationale. Au niveau également des régies financières comme le Trésor et les finances publiques, des agents continuent toujours de jouer le jeu des anciens hommes forts d'Abidjan et d'entretenir une sorte de relation hypocrite avec les nouvelles autorités. Aujourd'hui, tous ces avoués du FPI livrent une sorte de résistance sournoise et silencieuse contre l'Etat qu'ils sont censés pourtant servir. Le mépris et l'arrogance des dirigeants viennent en grande partie de là. Si les Laurent Akoun et autres se disent sereins, c'est parce qu'ils sont convaincus d'avoir encore une certaine influence sur l'Administration et les autres institutions de la République. Restez-là seulement. Vous ne savez pas ce qui vous attend , rétorquent les inconditionnels de Laurent Gbagbo lorsqu'on leur demande sur quoi ils comptent pour avoir une morgue aussi hautaine. Le FPI et ses affidés croient fermement que le cheval de Troie tapi au coeur de l'appareil étatique viendra au moment opportun ouvrir les portes de la République pour la horde revancharde et haineuse qui s'impatiente de voir le pouvoir Ouattara mordre la poussière. A tous ces agents de l'Etat, fonctionnaires, policiers et militaires qui n'ont pas compris le sens de leur mission républicaine, il appartient à l'Etat de leur rappeler leurs responsabilités et de leur demander de choisir entre leurs Lybies partisanes et servir l'Etat. Les élections sont terminées. La guerre est finie. La Côte d'Ivoire amorce un nouveau virage. Celui du développement et de la relance économique. Désormais, il y a un seul chef dans le navire ivoire. Il s'appelle Alassane Ouattara. Il faut donc extirper de l'Administration, de l'armée, de la gendarmerie, de la police et des régies financières, tous ceux qui pensent qu'il faut résister au pouvoir actuel et que la lutte patriotique continue. Il faut faire la chasse à tous les résistants de tous poils. Ce n'est une chasse aux sorcières. Mais, ce sera faire oeuvre de salubrité publique. Car, il y va de la survie de la Côte d'Ivoire.
Jean-Claude Coulibaly

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