samedi 25 aout 2012 par Nord-Sud

Côté institutionnel, la question du ré-enrôlement n'est pas mise à l'écart. Nous avions déjà proposé qu'on procède à leur re-enrôlement. Nous maintenons cette recommandation. Maintenant s'ils ne sont pas aussi nom­breux, cela peut se faire rapidement, a réaffirmé Yua Koffi, joint par téléphone. Le président de la Commission nationale de supervision de l'indentification (Cnsi) assure également que la situation n'est pas désespérée. Pour lui, les recalés donnent de la voix parce qu'ils ont manqué des élections, la présidentielle et les législatives. Autrement, a-t-il argumenté, ils auraient voulu participer à la vie politique de leur pays. En tout état de cause, leur réaction est légitime mais elle pourrait trouver réponse après un préalable qui préoccupe en ce moment le gouvernement. C'est que les acteurs de l'identification à savoir l'Ins, la Cnsi, la Sagem (actuel Morpho) et la Cei procèdent depuis peu à l'inventaire du matériel utilisé pour l'enrôlement. Cette tâche inscrite dans la convention entre l'Etat de Côte d'Ivoire et Sagem, société d'intérêt français, est sur le point de s'achever, informe M. Yua Koffi. Pour lui, le cas des 47.798 est une priorité par rapport à ceux des 601.322 et des 55.000 ajournés. Les 55.000, eux, sont régulièrement enrôlés. Il n'y a pas de problème à leur niveau mais en ce qui les concerne, on ne trouve pas trace d'eux dans l'état civil, a-t-il justifié. Rappelons qu'au terme du séminaire qu'avait organisé en mars son institution, celle-ci avait recommandé que les 55.000 pétitionnaires reçoivent leurs cartes nationales d'identité (Cni), disponibles.
BI

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