Abidjan -Un collectif de patrons de presse, baptisés collectif des journaux victimes du 11 avril (JV-11), a été reçu, mardi, à Abidjan, par le ministre de la Communication, Souleïmane Coty Diakité, suite aux journées "presse morte" décretées les 25 et 26 août, en protestation contre le saccage des locaux du groupe Cyclone, se réclamant de ce collectif, par des individus non identifiés.
Leur porte-parole, César Etou, directeur de publication du groupe La Refondation, éditant le quotidien Notre Voie et d'autres publications proches du Fpi (ex-parti au pouvoir), a déclaré, à la sortie de la rencontre, avoir "trouvé une oreille attentive" auprès du ministre pour les questions soulevées, se félicitant de la sollicitude (constante) du premier responsable du département, chaque fois que de nécessité, à tous les acteurs de la profession.
"Suite à l'attaque du groupe Cyclone, nous avons décrété des journées de "presse morte", en vue de boycotter les états généraux de la presse, nous avons trouvé auprès de notre ministre de tutelle une oreille attentive; nous lui disons merci pour cet acte qu'il vient de poser ; que dans ce pays les fils et filles arrivent à se parler, malgré leurs divergences", s'est-il encore réjoui, en renouvelant sa gratitude au ministre Diakité Coty.
Fondé le 05 juillet 2011, le collectif JV-11 comprend les publications proches de l'ex- président Laurent Gbagbo. Il s'agit des quotidiens Notre Voie, Le Temps, LG Infos, Aujourd'hui, Le Nouveau Courrier et le Quotidien d'Abidjan, etc. Ce collectif de journaux affirme oeuvrer à l'amélioration des conditions de sécurité dans le fonctionnement de ces titres.