mardi 28 aout 2012 par LG Infos

Le "cerveau" présumé des récentes attaques perpétrées par des inconnus armés contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire, a été mis aux arrêts, vendredi, 24 août 2012 à Bingerville, où il s'était retranché après l'assaut mené contre le camp militaire d'Akouédo dans la nuit du 5 au 6 août, ont titré les journaux proches du pouvoir avec une image du présumé auteur en épingle à la Une. Cet homme, qui se nomme Paul Woya, serait de nationalité libérienne, selon un communiqué de la Police militaire, dont copie a été transmise à l'Aip, qui a précisé que ce dernier a été "le coordonnateur général des opérations à Abidjan et dans certaines villes de l'intérieur. Il a été appréhendé, dit-on, par les hommes du commandant Zakaria. Mais avant, Hervé Blé, dit Gédéon, a également fait le tour de la même presse comme étant lui aussi le cerveau de l'attaque du même camp. Gédéon est caporal au sein de l'armée ivoirienne. Il est en prison pour avoir voulu déstabiliser le pouvoir Ouattara, selon les nouvelles autorités. Vrai ou faut ? Toujours est-il que dans un laps de temps, le gouvernement s'est donné les moyens de traquer et d'arrêter des centaines de personnes proches de Gbagbo, présumées auteurs des attaques répétées contre les Frci. Pour ces attaques, l'Etat a les moyens et les hommes pour traquer et mettre la main sur ces supposés déstabilisateurs. Mais pour les populations du camp des déplacés Nahibly à Duékoué qui ont été massacrées par des Frci, des Dozo et des Malinké en furie le 20 juillet 2012, les autorités ivoiriennes font le mort. Elles n'esquissent pas le moindre mouvement. Parce que les auteurs sont évidemment des pro Ouattara, donc au-dessus de la loi. Sinon comment comprendre que ces personnes clairement identifiées, puisqu'elles ont opéré à visage découvert courent encore ?

T. S

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