jeudi 30 aout 2012 par L'intelligent d'Abidjan

En 1998, la France accueillait le sommet France-Afrique. Une seule chose nous a surpris : l'accueil réservé à Laurent Désiré Kabila par le chef de l'Etat français à l'époque, Jacques Chirac qui, auparavant avait qualifié Laurent Désiré Kabila de rebelle et de diable. Mais au sommet France-Afrique à Paris, Jacques Chirac a fait ce que la France a l'habitude de faire en Afrique. Dans une ?' comédie diplomatique'', Jacques Chirac accueille le Congolais Laurent Désiré Kabila, avec une chaude poignée de main et une accolade. Mais, ce n'est pas ce qui intéressait Laurent Désiré Kabila, diabolisé avant le sommet par l'Elysée. Le rebelle congolais était au sommet France-Afrique à Paris pour parler de son action de redressement en République Démocratique du Congo, à l'intérieur de ce vaste champ de la coopération et de la diplomatie. Belle revanche du rebelle congolais, à la même table que Jacques Chirac, qui avait traité Laurent Désiré Kabila de diable. En 1998, Laurent Désiré Kabila était une super star à Paris, dans un rôle au succès très médiatisé. Du coup, l'image de rebelle et de diable de Laurent Désiré Kabila se voit transformer en prestige de libérateur Père de la République Démocratique du Congo. Tout se passe en 1998 et à Paris, sans effusion diplomatique particulière. Sur le front congolo-congolais, la presse de Kinshasa félicite Laurent Désiré Kabila, pour avoir triomphé de la mauvaise foi des Européens et de certains pays africains. Laurent Désiré Kabila, avant sa mort, il y a quelques années, avait rétabli le débat démocratique dans son pays justement appelé la République Démocratique du Congo .
Ben Ismaël

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