vendredi 31 aout 2012 par Nord-Sud

De la patience encore pour les journalistes. L'application de la convention collective annexe signée le 12 février 2008 entre le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) et le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (Synappci) pour l'amélioration des conditions sociales des hommes de presse devra attendre 2016. C'est le ?'consensus'', trouvé, hier, entre les patrons de presse et les syndicats. C'était lors des travaux en commission des Etats généraux de la presse à Yamoussoukro. Le compromis arraché dans la difficulté doit être soumis en plénière, aujourd'hui. Il stipule la fixation de l'indice de paiement à 1.600, soit 160.000 FCFA, à partir du 1er janvier 2013 et à 1900, soit 190.000, le 1er janvier 2016. En attendant, l'Etat devra augmenter la dotation du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) afin d'accroître son appui aux entreprises, mais aussi devra poursuivre les exonérations fiscales. Pour aboutir à ce résultat déjà contesté, il a fallu 5h d'échanges et la médiation du président du comité scientifique des ?'Etats généraux'', Samba Koné et Me René Bourgoin, président de la commission 1, venu prêter main-forte. Dans leur argumentaire, les patrons ont estimé que leur demander l'application de la convention collective à moyen terme (1 an), comme l'indiquait le pré-rapport, était surréaliste. Quant aux syndicats, ils ont vu une autre fuite en avant des éditeurs. Car, c'est aujourd'hui qu'arrive à échéance l'arrangement trouvé après une médiation du Conseil national de la presse (Cnp) qui avait conclu une application périodique à 1400, soit 140.000 F. En attendant, les syndicats comptent peser de tout leur poids pour que l'échéance soit revue à la baisse. Pour de nombreux observateurs, la bonne résolution ou la non-résolution de cette question situera sur la réussite ou l'échec des assises de 2012.
S A

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