jeudi 10 janvier 2013 par Le Nouveau Réveil

La levée du corps des 63 personnes ayant perdu la vie dans la nuit de la St Sylvestre au Plateau a débuté, hier mercredi 09 janvier, à la morgue du Chu de Treichville. En présence des familles des victimes, des autorités du District d'Abidjan et de la ministre de la Femme, de la famille, de l'enfant et de la solidarité Anne désirée Ouloto. A cette douloureuse occasion, la ministre a traduit la compassion du Gouvernement. Il appartient à l'Etat de créer ce lien fort de solidarité entre le Gouvernement, les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d'Ivoire. Cette tragédie a endeuillé également les pays frères tels que le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Ghana. Nous sommes encore une fois auprès des familles des personnes décédées, pour leur apporter la compassion du Gouvernement, le soutien, la solidarité du président de la République, de tous les membres du Gouvernement et de toutes les familles ivoiriennes qui compatissent en même temps à ces douleurs. Ces familles vivent des moments difficiles, il est heureux qu'elles aient avec elles, à chaque étape de la gestion de cette difficile séparation, la présence du Gouvernement. Après la prise en charge des blessés et de leur famille, aujourd'hui, ces familles, après les autopsies, les formalités administratives sont en passe de recevoir la dépouille de leur parent pour l'inhumation. Tout a été mis en ?uvre pour que les levées du corps se passent bien, avec les agents du District d'Abidjan, les gouverneurs sont avec moi. Les certificats de décès, les permis d'inhumer, les arrêtés de concession, ont été mis à la disposition des familles a-t-elle déclaré non sans indiquer qu'une enveloppe d'un million de Fcfa est allouée à chaque famille pour les obsèques. Les familles des victimes sont invitées à prendre attache avec le guichet ouvert à Ivosep Treichville pour retirer les documents administratifs mis à disposition par le gouverneur du District d'Abidjan en vue des inhumations qui se feront, pour la plupart au cimetière d'Abobo. Une cellule de prise en charge psychologique des victimes, selon la ministre, a été mise sur pied à la cité administrative, Tour E 16e étage.

SERGE AMANY

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