Gagnoa - Libéré après une perquisition de son domicile, le premier responsable régional du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) à de Gagnoa, Billy Gballou Joachim, a demandé au pouvoir de créer les conditions d'une réconciliation réussie et la garantie du libre exercice des activités politiques par les membres de sa formation politique.
"Dans l'accomplissement de notre mission politique, nous demandons aux autorités du pays de faire en sorte que la situation sécuritaire soit assainie, parce que nous sommes des hommes politiques et nous n'utilisons pas d'armes. Dans notre mission politique, nos armes sont nos idées", a-t-il déclaré à la presse.
Selon lui, des opérations de perquisition ont été menées conjointement par des soldats des militaires et des gendarmes, sous la supervision et la présence du commandant de compagnie de la gendarmerie.
Billy Gballou a souligné, citant le commandant de compagnie, que ces opérations ont été menées sur informations et réalisées dans le but de "rechercher des armes, des munitions et tout objet compromettant", ajoutant que sa famille et lui n'ont fait l'objet d'aucune brutalité physique.
"Nous sommes pour la réconciliation vraie, mais c'est le pouvoir qui doit prendre les dispositions qu'il faut pour qu'il y ait la réconciliation", a insisté Billy Gballou, soulignant que les perquisitions et interpellations des personnalités de l'opposition ne contribuent pas à créer les conditions de la réconciliation recherchée.
Secrétaire fédéral du FPI pour le département de Gagnoa, Billy Gballou a été promu membre du bureau du secrétariat général chargé de la région du Gôh.