mercredi 16 janvier 2013 par Le Patriote

Nul doute que les élections couplées des municipales et des régionales n'auront plus lieu à la date fixée par la commission électorale indépendante, c'est-à-dire le 24 février prochaine. En effet, la période du 26 décembre 2012 au 10 janvier dernier indiquée par l'institution en charge de l'organisation du scrutin n'a pu être respectée par les partis politiques. A la clôture de l'intervalle, aucune candidature issue des partis politiques n'a été enregistrée. Que fallait-il faire donc ? Devant le constat, l'équipe du président Youssouf Bakayoko a engagé des discussions avec le gouvernement afin de trouver une solution à l'équation. En outre, le président de la CEI et le Premier ministre se sont rencontrés récemment pour échanger sur la question. Et au fil des jours, le report semble être inévitable. Le porte-voix de la commission, pièce-centrale, de l'organisation des élections, Inza Diomandé, ne fait plus de mystère sur le sujet.

Interrogé hier par un confrère, il a confié que les discussions avec le gouvernement sont en cours pour arrêter la nouvelle date pour la compétition électorale. Nous avons engagés des discussions avec le gouvernement. Elles se poursuivent et nous n'avons pas encore de proposition de date, a-t-il affirmé. La tenue de ces négociations autour de la nouvelle date a été confirmée par le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno sur les ondes de la radio onusienne en Côte d'Ivoire. C'est la CEI qui a la main sur les élections. C'est elle qui pilote les choses. Il y a des discussions en cours sur la date probable des élections qui va certainement au delà de la date qui avait été fixée antérieurement, c'est-à-dire celle du 24 février, a-t-il signifié. Non sans préciser que très rapidement la nouvelle date devrait être connue. C'est ainsi clair comme de l'eau de roche. Les élections municipales et régionales n'auront pas lieu en février. Selon des indiscrétions au sein de la CEI, la fin du mois de mars caresse les esprits.

Seulement, il faut que les partis politiques soient cette fois-ci prêts pour ne pas une fois de plus bousculer le calendrier arrêté. C'est pourquoi, précise nos sources, des tractations ont été également engagées avec les formations politiques dans le but de gérer le problème de façon définitive. De son coté le gouvernement serait favorable à la participation de l'opposition, notamment le FPI dans la course aux fauteuils des maires et de présidents de conseils régionaux. Des pourparlers entre le pouvoir et son opposition sur la question sont également en train d'être menés pour des élections inclusives. Et l'aboutissement des ces discussions milite fort en faveur du report des élections. Par ailleurs, les partis de l'opposition ivoirienne ont formellement plaidé pour ce report, avec l'argument de s'accorder du temps en vue de prendre part aux joutes électorales. Ont le voit, le report des élections locales ne fait l'ombre d'aucun doute. Les candidats devraient attendre au-delà de la date du 24 février pour aller à la compétition. En attendant, la campagne de proximité fait rage dans les différentes communes et régions entre les têtes de listes désignées par les chapelles politiques.

LO

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