mercredi 16 janvier 2013 par AFP

ABIDJAN - Les élections régionales et municipales en
Côte d'Ivoire, initialement prévues le 24 février 2013, ont été reportées de
"quelques semaines" pour permettre une participation du parti de l'ancien
président ivoirien Laurent Gbagbo, a-t-on appris mercredi à Abidjan.

"Nous avons décidé en collaboration ave le président de la Commission
électorale indépendante (CEI), d'accepter une nouvelle fois de repousser de
quelques semaines la date des élections locales", a déclaré le président
ivoirien Alassane Ouattara, à la télévision ivoirienne.

"Je souhaite que tous les partis politiques significatifs participent à ces
élections", a poursuivi M. Ouattara qui s'exprimait devant la communauté
ivoirienne, en marge d'une visite officielle en Allemagne.

Une "rencontre décisive" sur la question est prévue vendredi à Abidjan
entre le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et les dirigeants du
Front populaire ivoirien (FPI), a-t-il rappelé.

Le gouvernement ivoirien a souhaité l'organisation simultanée des deux
élections, pour "permettre de réaliser des économies au plan financier, de
gagner du temps dans lachèvement des chantiers ouverts par les collectivités
territoriales supprimées, et daccélérer la mise en oeuvre de la nouvelle
politique de décentralisation".

Le parti de M. Gbagbo, détenu à La Haye par la Cour pénale internationale
(CPI), avait boycotté les législatives, remportées par le Rassemblement des
républicains (RDR) de M. Ouattara. Le FPI avait jusque-là maintenu sa position
de ne pas participer aux élections locales, arguant de l'absence d'un dialogue
direct avec le pouvoir.

Le 7 janvier, M. Duncan a tenté de "renouer le fil du dialogue" en recevant
de petits partis d'opposition pro-Gbagbo, qui ont réclamé le report des
élections du 24 février et une refonte de la commission électorale. Mais le
parti de M. Gbagbo était encore une fois absent.

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