Le verdict du procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao était initialement prévu pour octobre dernier. Malheureusement pour des raisons inconnues, le débat au fond du procès est encore au niveau du Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs café-cacao (Fdpcc). Pourtant, les structures telles que l'Arcc (Autorité de régulation café-cacao), la Bcc (Bourse café-cacao) et le Fgccc (Fonds de garantie des coopératives café-cacao) ne sont pas encore passées au peigne fin. Or les prévenus ont besoin d'être situés sur leur sort non sans omettre qu'ils manifestent le désir énorme d'accéder à leurs comptes pour faire face aux engagements familiales et autres. C'est en cela que le respect d'un calendrier à appliquer de façon rigoureuse s'impose. Autrement le procès qui a été interrompu en novembre dernier, après plusieurs reports et qui reprend, ce matin, au palais de Justice, au Plateau, va s'étendre indéfiniment dans le temps.
Le président du Tribunal, Hamed Coulibaly dont l'état de santé a eu un impact sur la progression du procès avait été évacué en France pour raison de santé en octobre dernier. IL a repris du service, le mardi dernier, par rapport au procès. Quant à Henri Amouzou, ex-président du Conseil de gestion du Fdpcc, il avait adressé une requête de main levée, au président du Tribunal, en vue d'accéder à ses comptes pour des examens médicaux en France.
Le procès est relatif à la gestion des ex-dirigeants sur la période 2002-2008.
Gomon Edmond