lundi 28 janvier 2013 par AIP

Abidjan - Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les refugiés (UNHCR), a renouvelé ce lundi l'appui financier qu'il apporte depuis 2007 à la Côte d'Ivoire dans le cadre de la lutte contre l'apatridie, par l'octroie au pays d'un don de "plus d'une centaine de millions de FCFA".
Le nouvel accord de partenariat, a été conclu à cet effet, en milieu de matinée, entre la représentante-résidente du HCR en Côte d'Ivoire, Anne Encontre, et le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Coulibaly Gnénéma Mamadou, lors d'une cérémonie au cabinet de ce dernier au Plateau (Abidjan).

"L'objectif de la mise en ?uvre de cet accord nouveau permettra sans doute d'avancer considérablement sur le chemin de la réduction de la population cible de l'apatride", a déclaré M. Gnénéma Coulibaly.

La convention de New York du 28 septembre 1954 définit l'apatride comme "toute personne qu'aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation", c'est-à-dire une personne qui n'a ni pays ni nationalité.

En Côte d'Ivoire, la population cible de personnes en situation juridique non déterminée au regard de leur nationalité était estimée en 2009 à "près de 950 000", a fait savoir le ministre Gnénéma Koné, indiquant que grâce au soutien du HCR, dans le cadre de ce projet, quelque "400 000 personnes" ont trouvé, aujourd'hui, des solutions durables à leur problème identitaire soit "près de 50%" de la population cible.

Celui-ci s'est pour ce faire réjoui du renouvellement de l'engagement de l'institution onusienne, et a donné l'assurance de faire en sorte que "la manne financière" reçue soit utilisée à bon escient.

La représentante-résidente du HCR s'est pour sa part félicitée des résultats obtenus depuis le lancement de ce projet et a exprimé sa "fierté de voir que les autorités ivoiriennes font de la question de l'apatridie "une priorité".

"Mon organisation s'engage solennellement ici, à poursuivre sa coopération avec le gouvernement de la république de Côte d'Ivoire, pour que non seulement le risque d'apatridie soit réduit au maximum, mais encore que ces centaines de milliers de personnes exclues de la jouissance de leurs droits essentiels recouvrent la plénitude de leur citoyenneté", a t'elle promis.

(AIP)
kg/tm

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