Afin d'éviter d'eventuelles bousculades, le spectacle des feux d'artifice a été éclaté à travers quatre communes d'Abidjan.
Inutile de se rendre ce soir au Plateau. Les fêtards ont la possibilité de vivre le spectacle des feux d'artifice à partir de quatre communes du district d'Abidjan. Il s'agit de Marcory, de Treichville, de Yopougon et du Plateau. Ainsi, dix points de tir dont quatre positions (sur la lagune Ebrié) ont été installés à travers ces communes par le promoteur. On peut citer pêle-mêle les points de Blokauss (Cocody), de la baie lagunaire côté Pisam, du Stade Félix Houphouet-Boigny, de la base navale de Locodjro (Yopougon), de la baie lagunaire côté Biafra (Treichville). Le spectacle démarre à 0 heure 30 mn. Durant une demi-heure, cinquante mille tirs seront effectués sous le thème : Théâtre des couleurs. Nous avons décidé d'élargir le spectacle pour que tout le monde puisse voir les feux d'artifice. Le public n'est donc pas obligé de se rendre au Plateau pour vivre ce spectacle de sons et de lumières. Les populations pourront le suivre depuis ces différentes positions de tir, a indiqué Dao Mamadou, directeur général de la société en charge de réaliser la représentation féerique. Hier, à la préfecture d'Abidjan, lors de la conférence de presse conjointe, le préfet de police a annoncé que 6.942 agents tous corps confondus ont été mobilisés pour sécuriser le réveillon de la Saint-Sylvestre à travers le district d'Abidjan. Il s'agit de la police, de la gendarmerie, de l'armée, des sapeurs-pompiers militaires et les secouristes bénévoles de la Croix-Rouge et du Samu. Selon le commissaire divisionnaire, Yao Kouamé Joseph, des barrières métalliques ont été installées tout autour des lieux à partir desquels les spectateurs pourront suivre les feux d'artifice. Dans les quatre communes d'où sont installés les positions de tir des feux d'artifice, nous avons disposé les barrières métalliques pour maintenir les spectateurs. Des policiers et des gendarmes ont pour mission de faire respecter les consignes sécuritaires, a insisté l'homme en kaki. D'après lui, le dispositif est maintenu pour contrôler l'évacuation des participants après les feux colorés. Dix postes de secours médical ont été mis sur pied dans les différents périmètres des lieux de tir. Chaque poste est tenu par 32 médecins, infirmiers et bénévoles.
Ouattara Moussa