jeudi 31 janvier 2013 par LG Infos

12 mois de prison ferme et 100.000 Fcfa d'amende. C'est la peine que l'avocat général a requis contre Laurent Akoun (Secrétaire général du Fpi) pour propos séditieux envers Alassane Ouattara. Mais il faudra attendre, le 13 février prochain pour connaitre le verdict de ce procès en appel qui a eu lieu, hier mercredi 30 janvier 2013, au tribunal du Plateau, à Abidjan, en présence du prévenu. En première instance, Laurent Akoun avait été condamné, le vendredi 31 août 2012, à 6 mois de prison ferme au terme d'un procès qui a duré cinq heures. Le même tribunal l'avait également condamné à un an de privation de ses droits civiques et d'une interdiction de séjour d'également un an à sa sortie de prison dans le District d'Abidjan. A sa sortie, Laurent Akoun devra, selon la sentence de la justice, séjourner dans son village natal de Memni, dans le département d'Adzopé. La sentence du président du tribunal, Brahiman Koné, n'a pas été du goût du conseil d'avocats venu défendre Laurent Akoun. Ce qui l'a amené à interjeter appel. Lors de ce premier procès, le procureur Allah Kouadio avait, dans son réquisitoire, requis la peine de cinq ans de prison ferme contre le Sg du Fpi. La peine prononcée en première instance prendra fin en février prochain. Le procès qui a eu lieu hier devait se tenir, le mercredi 9 janvier dernier. Mais ce rendez-vous n'a pu être respecté. Ce nouveau report après celui du 9 décembre dernier était lié à un manque du rapport devant permettre le jugement en appel du Secrétaire général par intérim du Fpi. Selon une source judiciaire, en pareille circonstance, le président du tribunal devait mandater un rapporteur pour la rédaction du fameux rapport depuis que le détenu a lancé appel. Malheureusement, à en croire notre source, cela n'a pas été fait, d'où le report du jugement en appel à hier mercredi 30 janvier 2013.
Pour mémoire, c'est, le dimanche 26 août 2012, aux environs de 14 heures, que le Secrétaire général, par ailleurs, porte-parole du Fpi, Laurent Akoun, a été interpellé au corridor de l'entrée nord d'Adzopé, par une dizaine de Frci commandée par le chef de brigade de gendarmerie de ladite ville. Initialement poursuivi pour trouble à l'ordre public, Laurent Akoun a été finalement condamné pour propos séditieux envers Alassane Ouattara.
Ferdinand Bailly

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