vendredi 1 fevrier 2013 par L`expression

La politique chez les militants du Fpi rime-t-elle nécessairement avec la prison ? Certainement. Pour rappel, le chef et mentor Laurent Gbagbo l'a toujours répété : On peut partir de la prison à la Présidence. Pour faire sienne cette pensée, Justin Koua, patron de la jeunesse du Fpi (Jfpi), dans une diatribe postée sur son mur Facebook, dans des propos malveillants, a supplié le ministre de l'Intérieur de le jeter en prison. De larges extraits de son courriel : A Monsieur Hamed Bakayoko () Au nom de la vérité et pour la vérité, ne vous gênez pas à mettre en exécution votre plan de mon arrestation. Jamais, je ne fuirai mon pays, jamais je ne plierai les genoux devant vous, jamais je n'assassinerai ma conscience, jamais vous serez mon ami.

Alors, vous pouvez me mettre aux arrêts comme vous l'aviez signifié au ministre Amani N'Guessan. Vous pourrez me trouver au QG du FPI sis à Attoban près du 30 ème Arrondissement à toute heure. Quand, il vous plaira, arrêtez-moi! Mais j'ose espérer que vous resterez éternellement au pouvoir. DIEU aime GBAGBO! , a posté Koua Justin. On a la nette impression que les leaders du Front veulent forcément faire un séjour dans le milieu carcéral. Justin Koua, patron de la jeunesse du Fpi (Jfpi) brûle d'envie de connaitre cette gloire pour devenir un woody, (brave garçon en langue bété) aux yeux de ses camarades. Ce Don Quichotte Justin lutte depuis pour que le pouvoir Ouattara le mette derrière les barreaux pour faire de lui un martyr. Peut-être que Koua veut se faire un peu plus de coffre aux yeux de la communauté internationale. Tout n'est qu'irrévérence et malveillance de la part de ce matamore.

Sam-Wakouboué

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023