vendredi 1 fevrier 2013 par L'intelligent d`Abidjan

Dans le cadre de l'attribution des zones de production de riz dans la région nord de la Côte d'Ivoire, le ministère de l'Agriculture et le groupe Suisse, Louis-Dreyfus Commodities (LDC), ont signé, le jeudi 31 janvier 2013, à l'hôtel Novotel, un accord cadre de partenariat public-privé, pour définir les engagements et conditions à remplir. Selon Mamadou Sangafowa Coulibaly, cette signature fait suite à une audience accordée par le Président Alassane Ouattara à Mme Margaretha Louis-Dreyfus à Paris en marge de la conférence du groupe consultatif. La conclusion de la rencontre de ce matin est que les deux parties doivent marquer leur volonté de relever le défi de la sécurité alimentaire en ce qui concerne la consommation du riz, a souligné le ministre ivoirien de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa. Pour le ministre, la Côte d'Ivoire. Qui amorce son processus de développement pour devenir un pays émergent à l'horizon 2020, fait de la sécurité alimentaire, un défi majeur. Pour lui, l'agriculture constitue le moteur de développement économique et social de la Côte d'Ivoire par sa contribution au PIB et à la création d'emploi. La croissance démographique de la Côte d'Ivoire s'accompagne de la consommation de riz qui occupe une part importante dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens. L'agriculture a toujours été un des maillons essentiel de la politique agricole de la Côte d'Ivoire. Cependant, la forte indépendance vis- à-vis de l'extérieur expose le pays à un risque d'insécurité alimentaire, a-t-il justifié. C'est en réponse à cette préoccupation qu'a été adoptée la stratégie nationale de développement de la filière Riz (SNDR : 2012-2016). Celle-ci a inscrit son plan d'actions 2 axes stratégiques qui prennent en compte l'ensemble des éléments de la chaînes des valeurs du riz. Il s'agit là, d'atteindre l'autosuffisance en riz à l'horizon 2016 et devenir un pays exportateur à partir de 2018 à travers un appui technique à la production, l'amélioration des rendements, la maîtrise des coûts de production, l'appui à la valorisation, c'est-à-dire rendre la production locale compétitive par la l'amélioration de la qualité et la quantité. Pour sa part, Serges Shoen, directeur général de LDC, la particularité de sa structure c'est d'accompagner le développement des pays. Selon lui, ce projet a déjà été mené au Brésil. Et, au regard des potentialités que regorgent la Côte d'Ivoire, le groupe LDC a décidé de mettre cette expérience à la disposition du pays. ?'La Côte d'Ivoire a un climat et un environnement béni. C'est essentiel que la Côte d'Ivoire investisse dans sa production agricole et qu'elle devienne exportatrice., a ?t-il indiqué. Poursuivant, le Dg de LDC a fait savoir qu'il faut doubler la productibilité et les surfaces cultivées. Parce que selon lui, il y a un projet d'implantation d'unité de transformation du riz paddi en riz blanc, d'une valeur de 20 à 30 milliards de FCFA qui permettra d'employer des centaines de personnes. Peu de temps après, les responsables du groupe ont été reçu par le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. A sa sortie d'audience, Mme Serge Schoen a réitéré la volonté du groupe LDC de contribuer à l'autosuffisance en riz en Côte d'Ivoire.
Armand K

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