Le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) prépare activement le giga meeting pour la libération de Laurent Gbagbo prévu pour le 16 février prochain, à la Place Cp1 de Yopougon. Pour réussir une grande mobilisation, Justin Koua multiplie les rencontres avec les organisations et mouvements de jeunesse présents sur le terrain. Dans le même temps, son équipe et lui déploient des efforts pour une organisation parfaite. A cet égard, il convie tous les jeunes du District d'Abidjan à un important conclave, ce samedi, au Baron de Yopougon, à partir de 9 h. Selon le communiqué, au cours de cette rencontre, les modalités pratiques de l'organisation du meeting du 16 février seront passées au peigne fin pour permettre à tout le monde d'être sur la même longueur d'onde.
Outre les militants du District d'Abidjan, les organisateurs attendent tous les responsables des fédérations Jfpi de l'intérieur du pays. Ainsi, l'on attend des délégations du nord, du centre, de l'ouest et de l'est de la Côte d'Ivoire. Le patron de la Jfpi a, en outre, invité les responsables des parlements et agoras, ainsi que tous les mouvements patriotiques.
De sources proches du Bureau exécutif de national (Ben), Justin Koua tient beaucoup à cette rencontre. Laquelle doit donner un avant-goût du rendez-vous du 16 février. Aussi les responsables de la Jfpi appellent-ils à une présence massive des militants et sympathisants. La rencontre de samedi prochain est une rencontre capitale qui va dans le droit fil des préparatifs du meeting du 16 février prochain. Nous allons non seulement donner des informations, mais surtout jauger de la capacité des Ivoiriens à se mobiliser. Pour cela, il faut que les gens viennent nombreux pour qu'on communie, car nous sommes à une étape cruciale de la lutte , a, le week-end dernier, indiqué Justin Koua lors de sa tournée dans les sections de la fédération Abidjan-Banco.
Le Bureau exécutif national de la Jfpi a adressé des courriers au ministère de l'Intérieur et à tous les services de sécurité. Les représentations diplomatiques et les organisations des Droits de l'Homme sont, par ailleurs, également informées de la tenue du meeting.
César Ebrokié